Yahoo Actualités PSG: "On pourrait trouver une solution très facilement", candidat à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, temporise sur le Parc des Princes
"On pourrait trouver une solution très facilement." Emmanuel Grégoire, actuel premier adjoint de la mairie de Paris mais aussi candidat à la succession d'Anne Hidalgo, a pris position en faveur du dialogue sur le dossier du Parc des Princes qui oppose la municipalité et le Paris Saint-Germain, sur les antennes de BFM Paris jeudi.
Celui qui est également député depuis le 1er juillet ne souhaite pas voir le PSG quitter la ville de Paris: "Le PSG est un club pour lequel nous avons de l'affection, pas seulement moi mais les Parisiens, les Grand-parisiens. On a beaucoup de respect."
Il juge aussi utopique la volonté de l'actuelle direction de quitter le Parc des Princes pour construire un stade beaucoup plus grand en banlieue: "Il faut comprendre que construire un stade de 100.000 places avec toutes les choses dont on a besoin, ça n'existe pas en moins de 15 ans. Pour peu que ça soit possible entre la législation environnementale, les contraintes techniques de circulation et de transports en commun... Je leur souhaite bon courage."
"Repartir sur des bases de dialogue saines"
"Mon ambition est simple: repartir sur des bases de dialogue que j'espère saines, dans lequel la cession du Parc des Princes n'est pas sur la table, parce que le Conseil de Paris en a décidé ainsi", explique Emmanuel Grégoire, qui n'a pas été choisi par Anne Hidalgo comme son successeur à gauche.
"Le Conseil de Paris s'est très clairement exprimé contre une vente du Parc des Princes mais aussi pour proposer des choses très inovantes qui garantissent le droit de l'actionnaire, le développement économique et garantisse à celui qui paie les travaux la capacité à l'amortir dans la durée, pour que ça ne soit pas à fonds perdus et qu'ils y trouvent leurs intérêts financiers. Je pense qu'en se mettant de façon dépassionnée et sérieuse autour de la table on pourrait trouver très facilement une solution", assure-t-il.
