PSG: Luis Enrique s'attaque à "une rumeur selon laquelle nous n’étions pas l'équipe la plus forte"

La progression du Paris Saint-Germain de Luis Enrique s’inscrit dans l’idée qu’il se fait du football, un football inventif et imprévisible que les joueurs animent en veillant à maintenir une cohérence de structure. Les joueurs adhèrent complètement et s’épanouissent pleinement dans ce cadre pour certains d’entre eux, comme Achraf Hakimi, Vitinha ou encore Bradley Barcola. Contre Lens samedi, le Paris Saint-Germain a encore maîtrisé sa partition de bout en bout en se procurant énormément d’occasions tout en continuant de manquer d’efficacité. Ce qui pourrait s’avérer rédhibitoire à un certain niveau ne l’est pas encore en Ligue 1. Après 10 journées de championnat, le Paris Saint-Germain occupe seul et sereinement la tête du championnat avec six points d’avance sur son dauphin, l’AS Monaco.

"Je ne regarde jamais la presse mais depuis le début de la saison, il y avait une rumeur selon laquelle nous n’étions pas l’équipe la plus forte, ou une rumeur selon laquelle l’équipe était quelque chose d’autre", s’est fait un plaisir de rappeler Luis Enrique, décidément très à l’écoute de ce qu’il se dit dans la presse contrairement à ce qu'il prétend, samedi. "Bon, ces attentes ne se sont pas concrétisées", a-t-il savouré. "Nous devons encore les confirmer en réalisant un championnat dans la lignée de ce que nous avons fait jusqu’à présent. Dix matchs en tête, six points d’avance sur le deuxième, avec la même intention de rivaliser au plus haut niveau et de s’améliorer, car nous avons une grande marge de progression. C’est ma mentalité, et c’est ce que je recherche. Mais c’est une très bonne chose que les statistiques ou les commentaires qui ont été faits depuis le début de la saison ne se réalisent pas. Parce qu’en général, c’est toujours contre le PSG. Nous sommes là pour donner tort à ces remarques."

Dans quatre jours, le Paris Saint-Germain devra également donner tort à ceux qui ne le pensent pas suffisamment armé et solide pour viser plus haut qu’une demi-finale en Ligue des champions cette année. Pour l’instant, et après trois premières journées très mitigées, le Paris Saint-Germain se situe en queue de peloton parmi les barragistes, loin des premières places qu’il aurait pu prétendre viser, même si le tirage lui a réservé un calendrier démentiel. Face à l’Atlético, mercredi à 21h, la victoire est quasiment obligatoire sous peine de vivre une grande désillusion. Car le plus dur attend encore Paris, avec un déplacement sur la pelouse du Bayern Munich, un match sur le terrain du RB Salzbourg, puis la réception de Manchester City. Si le PSG remporte deux de ses trois confrontations, Luis Enrique aura tout le loisir de se vanter. En attendant, le PSG doit encore prouver.

Article original publié sur RMC Sport