PSG: "Pas un gardien au-dessus des autres", Luis Enrique officialise la concurrence entre Donnarumma, Safonov... et Tenas
Drôle de semaine pour les gardiens du PSG. Matvey Safonov avait une formidable opportunité de montrer sa valeur face au Bayern Munich (0-1) mardi, en Ligue des champions. Décisif en début de match, impérial en seconde période quand son équipe souffrait en infériorité numérique, le gardien russe a manqué une sortie aérienne à la 38e et permis aux Bavarois d’ouvrir le score sur coup de pied arrêté.
En encaissant un but sur une phase de jeu où l’on sait Paris fragile, entretenant l’idée d’une fatalité, l’ancien joueur de Krasnodar a surtout donné du grain à moudre à ses détracteurs qui le considèrent comme une pâle copie de l’Italien Gianluigi Donnarumma. Le gardien de la Nazionale effectuait justement son retour dans le but samedi soir, face à Nantes (1-1). Et s’il n’a pas commis d’erreurs, Donnarumma a encaissé un but sur l’un des deux seuls tirs cadrés du FC Nantes. Frustrant.
"Je veux qu'ils soient tous préparés"
Difficile de mesurer les conséquences de sa mise sur le banc - et non de sa mise au ban - dans un tel match. Ce qui est certain en revanche, c’est que le fauteuil dans lequel Gianluigi Donnarumma se pensait installé n’est pas le plus confortable. L’Italien a désormais un concurrent avec le Russe Matvey Safonov, dont Luis Enrique pense qu’il apporte davantage de sécurité à son équipe sous pression, et peut-être même deux. Car la hiérarchie au poste de gardien à Paris n’est plus figée. Et si les deux titulaires du moment ne sont pas décisifs, Arnau Tenas se tient prêt.
"J’ai trois bons gardiens", a expliqué Luis Enrique samedi soir, en conférence de presse. "Il faut s’habituer à être prêt à donner le meilleur de soi-même. Et je crois que les trois en sont capables. On n’a pas encore vu Arnau (Tenas) jusqu’à présent. Mais tant Safonov que Donnarumma, je les veux à 100%, et ils sont préparés comme les autres joueurs. Il ne se passe rien quand on change de gardien. Aujourd’hui, je ne considère pas qu’il y a un gardien au-dessus des autres. Je veux qu’ils soient tous préparés."
A l’époque où il partageait le statut de n°1 avec Keylor Navas, Gianluigi Donnarumma avait moyennement apprécié la période d’alternance avec le gardien costaricien. Acceptera-t-il d’être ainsi mis à l’épreuve? Sa réaction sera scrutée de près vendredi prochain, à Auxerre, puis le mardi suivant, pour le dernier match de C1 cette année, une rencontre où le PSG n’aura pas le droit de se louper, à Salzburg, sous peine d’hypothéquer définitivement ses chances de figurer parmi les barragistes.