PSG: "Je comprends difficilement la manière", Sarkozy tacle Mbappé sur son départ
Kylian Mbappé a beau évoluer sous les couleurs du Real Madrid, son histoire avec Paris continue de faire parler. Au-delà du conflit financier qui l'oppose avec son ancien club, l'attaquant de 25 ans fait l'objet de critiques, notamment de la part de Nicolas Sarkozy. Dans les colonnes du Parisien, l'ancien président de la République a indiqué ne pas avoir aimé "la manière" avec laquelle le capitaine des Bleus a quitté Paris.
"Kylian a donné sept ans au club, on ne doit pas l’oublier. Il nous a donné des émotions extraordinaires. Il illustre ce que nous avons tous comme tentation: on pense toujours que l’herbe est plus verte ailleurs. Je peux comprendre qu’il ait eu envie de partir, je peux comprendre son rêve, mais je comprends plus difficilement la manière dont il l’a mis en œuvre. Mais c’est son choix", a simplement répondu l'ancien chef de l'État, suiveur assidu du club de la capitale.
Le litige entre Mbappé et le PSG n'est pas terminé
Mbappé avait saisi la commission juridique de la LFP pour demander au PSG de lui payer les 55 millions d'euros qu'il réclame après avoir passé un accord avec le club à l'été 2023. Dans cet accord, le joueur s'engageait à renoncer à 55 millions de primes diverses s'il venait à partir libre en fin de saison - ce qu'il a donc fait. Mais la validité de cet accord, que le joueur lui-même avait évoqué publiquement face aux journalistes en janvier dernier, est contestée par le camp Mbappé.
La Ligue avait donné raison au joueur madrilène, mais le PSG a fait appel de cette décision. "Par principe, le PSG a fait appel de l'avis de la commission de la LFP, malgré son effet limité. En effet, la position du PSG est bien plus qu'une position juridique fondée", expliquait le PSG dans un communiqué. Plusieurs recours sont possibles: auprès de la Fédération française de football (FFF), dont dépend la commission supérieure d'appel, puis devant un tribunal administratif avec une conciliation devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) ou devant le conseil des Prud'hommes.