PSG-Atlético: "Pas un joueur qui progresse", Riolo fracasse l'apport quasi nul de Luis Enrique

Frustrant à souhait voire rageant. Comme souvent cette saison et notamment en Ligue des champions, le PSG a dominé son adversaire pendant près de 90 minutes. Mais comme face au PSV (1-1), le club francilien a laissé filer de précieux points ce mercredi et s'est même incliné face à l'Atletico de Madrid (1-2) devant son public du Parc des Princes . Une défaite liée à un manque d'efficacité offensive, véritable souci des Parisiens cette saison, et ça Daniel Riolo l'impute volontiers à Luis Enrique. Un entraîneur espagnol incapable de faire progresser ses joeurs selon lui.

"On va me faire passer, comme d'habitude, pour le gars en fixette et le mec qui s'énerve ou ceci et cela... Parce que GIFI (le surnom dont il affuble Luis Enrique) il fait progresser tout le monde. Tous les joueurs progressent grâce à lui", ironise l'éditorialiste de l'After Foot ce mercredi sur RMC. "Moi je ne vois pas un joueur qui progresse."

>> Revivez le match PSG-Atlético (1-2)

Riolo pointe les mauvais choix de Luis Enrique contre l'Atlético

Avec 69% de possession du ballon et un total de 22 tirs dont 9 cadrés, le PSG s'est procuré de nombreuses occasions face aux Colchoneros. Mais quand Jan Oblak ne s'est pas illustré dans ses buts, c'est parce que les joueurs franciliens n'ont pas réussi à manœuvrer le bloc mis en place par Diego Simeone. En particulier dans l'entrejeu où Joao Neves et Vitinha ont parfois semblé ronronner sans trouver la passe qui fait la différence.

"Vitinha, Luis Enrique s'est mis dans la tête que c'était devant la défense, je maintiens et je maintiendrai toujours que c'est un huit et non pas un six. Fabian Ruiz, avec l'Espagne c'est un joueur de foot mais avec le PSG c'est un fantôme", poursuit Daniel Riolo dans son constat implacable sur le coach espagnol. "Barcola, en championnat il y a de vrais progrès et je trouve que c'est un joueur qui commence un petit peu à montrer des choses et tout. Mais il n'a pas encore le niveau Ligue des champions."

Le journaliste de RMC Sport embraie sur un autre profil frustrant de ce PSG: "Dembélé c'est toujours pareil, le mec est capable d'éliminer n'importe qui. C'est probablement l'un de ceux qui fait le plus de différences sur le côté mais en phase de conclusion il n'y a plus rien."

"Il n'y a rien! Il n'y a rien!"

Après la rencontre, la deuxième défaite parisienne cette saison en Ligue des champions, Luis Enrique a rappelé qu'il n'avait pas d'attaquant sous la main pour mettre fin à ce manque d'efficacité face au but. Pas capable de dénicher la perle rate, l'Espagnol est même coupable de n'avoir aucune véritable incidence dans le niveau individuel de ses joueurs pour Daniel Riolo.

"Il n'y a pas d'avant-centre. Asensio, ce n'est même pas qu'il n'a pas progressé, lui a carrément régressé tellement il n'existe plus. Et tous les joueurs c'est comme ça. Je ne vois pas... Hakimi, que l'on ne me dise pas qu'il l'a fait progresser. Hakimi était très bon à l'Inter, il a été bon au PSG puis il a eu des hauts et des bas mais ça reste un bon joueur", enchaîne l'éditorialiste à l'antenne de RMC ce mercredi. "Ce n'est pas Luis Enrique qui l'a fait progresser. Nuno Mendes, le latéral qui montait, il n'existe plus. Marquinhos n'a pas attendu Luis Enrique pour avoir le niveau qu'il a et voilà."

Daniel Riolo conclut son argumentaire avec virulence: "C'est tout! Il n'y a rien! Il n'y a rien! Donc, qu'on me dise ce que gars-là a apporté depuis qu'il est au club à part cette touche un peu de folie, d'invention, de conférences de presse délirantes. Le pompon va arriver dimanche soir avec le doc' où tout le monde va se mettre à genoux en disant de regarder le caractère qu'il a et de voir qu'en plus toutes les demi-heures il fait des pompes."

Article original publié sur RMC Sport