PSG: Al-Khelaïfi voulait recruter une ou deux stars cet été, Luis Enrique et Campos ont refusé, assure Daniel Riolo

Comme la saison dernière, Daniel Riolo ne s’enthousiasme pas du jeu proposé par Luis Enrique au PSG. Dans l’After Foot lundi, l’éditorialiste a étalé son scepticisme sur les bienfaits du nouveau projet installé par l’entraîneur parisien, plus tourné vers le collectif. Et cela s’est ressenti dans la construction de l’effectif avec un recrutement plus du tout basé sur les stars. Nasser Al-Khelaïfi, président parisien, souhaitait pourtant frapper fort avec une ou deux recrues stars pour remplacer Kylian Mbappé, parti libre au Real Madrid, assure Daniel Riolo.

"Les deux ont dit: 'nouveau collectif, nouvelle façon de faire'"

"Cette histoire de projet", a-t-il lancé dans l'émission. "Je veux bien qu’on arrête la politique des stars mais si on en vient à critiquer ça, je ne veux pas entendre: ‘Luis Campos est le responsable d’un effectif avec lequel Luis Enrique doit composer’. Ça ne s’est pas du passé comme ça, c’est absolument clair: ce sont les deux ensemble (qui ont fait le mercato)." Il ajoute:

"Pour qu’on sache toute la vérité, Nasser Al-Khelaïfi était plutôt pour mettre une ou deux stars dans le sens ‘recrutement un peu plus clinquant’ avec Victor Osimhen ou des joueurs comme ça."

"Les deux ont dit: 'nouvelle politique, nouveau collectif, nouvelle façon de faire main dans la main' (entre Luis Enrique et Luis Campos). Qu’on ne vienne pas faire porter la responsabilité sur Campos, ils étaient d’accord et le directeur sportif est allé dans le sens de Luis Enrique."

"C'est du football communiste"

Daniel Riolo développe ses réticences sur "ce jeu de possession à 60-70%". Il allume Luis Enrique pour sa vision et son manque d’appétence pour le débat, tout en soulignant le récent changement de cap de Pep Guardiola, son modèle, sur la construction d’un effectif sans superstar.

"Je ne vois pas ce collectif extraordinaire et brillant libéré du poids des individualités", conclut-il. "Au final, un collectif auquel on ne comprend rien, une communication floue faite sur des mensonges et l’individualité qui n’existe plus officiellement, c’est du football communiste. Luis Enrique a une idée totalitaire dans les idées et cette manière d’imposer son football sans débattre. Même son mentor Pep Guardiola a bien dû admettre que jouer avec une star, Erling Haaland, ça lui a quand même servi."

Article original publié sur RMC Sport