Proche-Orient : le Liban accuse Israël de refuser une trêve après de nouvelles frappes sur Beyrouth
Le Premier ministre libanais a accusé Israël de refuser tout cessez-le-feu avec le Hezbollah, ce vendredi 1er novembre. Des critiques qui interviennent après une nouvelle série de frappes aériennes menées sur la banlieue sud de Beyrouth, qui a provoqué de fortes explosions et transformé des immeubles entiers en amas de gravats et de cendres fumantes.
Le fait qu'Israël « ait de nouveau pris pour cible la banlieue sud de Beyrouth » et le fait qu'il ait mené « des raids destructeurs sont autant d'indicateurs qui confirment son refus de tous les efforts déployés pour obtenir un cessez-le-feu », a déclaré le Premier ministre libanais, Najib Mikati.
Un plan de paix négocié au même moment
Ces bombardements sont survenus quelques heures après une visite à Jérusalem de deux émissaires américains qui ont tenté de négocier une issue à la guerre opposant depuis septembre Israël au Hezbollah ainsi qu'à celle contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza, déclenchée il y a plus d'un an.À LIRE AUSSI Liban : Beyrouth de nouveau ciblé par des bombardements israéliens
Selon des médias israéliens citant des sources gouvernementales, les émissaires étaient porteurs d'un plan prévoyant un retrait du Hezbollah des zones frontalières du sud du Liban, ainsi que le retrait de l'armée israélienne de cette région, dont le contrôle reviendrait à l'armée libanaise et aux Casques bleus de l'ONU. Mais des responsables israéliens ont affirmé que les soldats ne se ret [...] Lire la suite