Yahoo Actualités La procession à genoux de Thiago Silva après le maintien de Fluminense
Il a conquis 28 titres en Europe mais Thiago Silva (40 ans) a vécu la victoire de Fluminense à Palmeiras (0-1) comme l’un des plus grandes libérations de sa carrière. Au coup de sifflet final, l’ancien défenseur du PSG (2012-2020) a traversé le terrain à genoux avant d’embrasser la pelouse et de se prosterner devant la tribune. Une manière de manifester son immense soulagement après le maintien assuré par son équipe en D1 brésilienne (Serie A).
"Notre courage doit être plus grand que notre peur"
Le défenseur brésilien a rejoint Fluminense, son club formateur avec lequel il a disputé et perdu une de Copa Libertadores en 2008, en juillet dernier à l’issue de son contrat avec Chelsea. Promu capitaine, il a aidé le club de Rio de Janeiro à réussir son opération maintien. Dans la souffrance.
"La peur fait partie de notre vie, la peur est constante, mais je pense que notre courage doit être plus grand que notre peur, et je pense que nous devons glorifier le nom de Dieu, car cela a été une année très compliquée, six mois très difficiles pour moi, mais maintenant je comprends la mission que j'avais pour venir ici... C'était mon choix. Je ne regrette rien de ce que j'ai fait jusqu'à présent", a-t-il réagi à l’issue de la rencontre.
S’il ne regrette pas d’avoir fait son retour au Brésil l’été dernier, "O Monstro" reconnaît avoir beaucoup peiné. "Écoute, ça a été six mois très compliqués", a-t-il ajouté. "Et aujourd’hui, nous nous libérons d’un grand poids. Si on joue avec notre esprit acharné, avec la possession du ballon à jouer, ce qu'on sait faire, cela devient un peu plus facile pour tout le monde. La pression de ne pas marquer, de perdre des matchs importants, d'être au fond, de voir le danger, vous ne voulez pas risquer un geste que vous faites normalement facilement. Donc à cause de ces détails, nous laissons un peu à désirer. Et je pense que nos fans nous ont hués dans des situations qu'on comprend vraiment, surtout moi qui suis ‘tricolore’ (le surnom de l’équipe). Je n'étais pas non plus content de ma performance ni de celle de notre équipe, mais aujourd'hui nous avons démontré que Fluminense est très grand, avec une base de supporters passionnés, ce qui fait une différence."
