Procès des viols de Mazan : des stars s’engagent contre « la domination masculine »

Ce fait divers a relancé la question de la domination masculine.  - Credit:Sebastien Salom-Gomis/SIPA / SIPA / Sebastien Salom-Gomis/SIPA
Ce fait divers a relancé la question de la domination masculine. - Credit:Sebastien Salom-Gomis/SIPA / SIPA / Sebastien Salom-Gomis/SIPA

« Sept ans après le début de #MeToo, où en sommes-nous ? » C'est une des questions parmi les nombreuses que pose la lettre publiée par Morgan N. Lucas ce samedi 21 septembre, dans Libération. L'essayiste et thérapeute, formateur sur les questions de diversité de genres et de sexualités, s'y propose de livrer une « feuille de route contre la domination masculine ». « L'affaire Pelicot nous l'a prouvé, la violence masculine n'est pas une affaire de monstres, c'est une affaire d'hommes, de monsieur Tout-le-Monde », explique-t-il, évoquant le procès de Mazan, « des 51 violeurs », « le procès de la masculinité ».

Plus de 200 personnalités masculines ont signé cette lettre, qui prend ce procès comme point de départ : l'acteur Gilles Lellouche, l'humoriste Guillaume Meurice, l'écrivain Gaël Faye, le réalisateur Cyril Dion ou encore les chanteurs Pierre de Maere et Eddy de Pretto. « Dire “tous les hommes”, c'est parler de violences systémiques perpétrées par tous les hommes, parce que tous les hommes, sans exception, bénéficient d'un système qui domine les femmes », explique-t-il, appelant les hommes à faire « partie de la solution ».

Ce « tous les hommes » résonne avec la résurgence du mot-clé #notallmen (#pastousleshommes) sur les réseaux sociaux. Par cette expression, les internautes, majoritairement des hommes, entendent dénoncer toute généralisation, estimant qu'il s'agit avant tout d'un problème individuel et non systémique. Une idée que cette lettre entend do [...] Lire la suite