Procès pour l’élection de 2020 : Donald Trump menacé par un rapport publié fin septembre
Le procès de Donald Trump pour la contestation des résultats de l'élection présidentielle de 2020 n'aura peut-être pas lieu avant l'élection, mais la procédure promet des rebondissements qu'il aurait sûrement préféré éviter, dès la fin du mois. Jeudi matin, au tribunal du district de Washington, une nouvelle audience importante a eu lieu. Et le premier échange a posé d'emblée l'ambiance. « Vous avez tous l'air en forme, ça fait presque un an », a lancé la juge Tanya Chutkan à l'armée d'avocats de Donald Trump, John Lauro, Todd Blanche, Emil Bove et Gregory Singer, les cinq accusés dans ce dossier. « La vie n'avait presque plus de sens, sans vous voir », a répondu Lauro. « Profitez-en tant que vous pouvez », a repris Chutkan. Voilà pour les politesses.
Une dizaine de marshals étaient présents dans la salle d'audience, car Tanya Chutkan et le procureur spécial Jack Smith ont fait l'objet de menaces de mort. Donald Trump lui-même n'était pas là et ses avocats ont plaidé non-coupable pour lui. Cette audience visait à décider des prochaines étapes, après l'arrêt de la Cour suprême qui a accordé l'immunité à l'ancien président pour ses actes officiels.
Déjà un an de rebondissements
Retour sur la chronologie : le 23 août 2023, Donald Trump a été mis en inculpation par Jack Smith, nommé pour les affaires liées à Donald Trump par le procureur général Merrick Garland afin de protéger le Département américain de la justice d'accusations de biais partisan. Les chefs d'ac [...] Lire la suite