Depuis le début de la consommation de masse, dans les années 1960, elles représentent le principal lieu de dépenses des Français. Les zones commerciales sont désormais dans l’œil du gouvernement. Lundi, la ministre déléguée chargée de l’artisanat, des PME et du Commerce, Olivia Grégoire, et le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, ont présenté lundi un plan expérimental pour métamorphoser ces espaces périurbains, a rapporté l’AFP.

Dans un premier temps, le projet concernera une vingtaine de zones, pour une enveloppe de 24 millions d’euros. À terme, le gouvernement veut muscler ses investissements. « Ces zones sont l’incarnation du vingtième siècle, a expliqué Olivia Grégoire. Celui de la consommation de masse, celui de l’automobile pour tous, celui du pavillon pour chacun ».

Dans les années 1960 et 1970, les zones commerciales ont progressivement grignoté les champs implantés près des villes. Elles se sont érigées en symbole de la consommation de masse, à laquelle aspirait la nouvelle classe moyenne. Plus d’un demi-siècle après son apparition, ce modèle s’éteint. Place désormais à la sobriété énergétique dans un monde « qui prend conscience de ses limites », a indiqué la ministre.

Artificialisation des terres

Si près de trois quarts des dépenses des Français se cristallisent dans ces espaces, les « enjeux écologiques » commandent à leur transformation, a prévenu Christophe Béchu. Ces magasins de tôle forment des « passoires thermiques », a averti le m...

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