Pourquoi la vente de Rafale à la Serbie inquiète
Toujours en quête d'un Premier ministre et d'un gouvernement, Emmanuel Macron est en visite en Serbie ces jeudi et vendredi, après avoir reçu en avril dernier à Paris son homologue Aleksandar Vucic. Le pays est candidat à l'adhésion de l'Union depuis 2012. Au pouvoir depuis 2017, le président serbe montre peu d'entrain à intégrer l'UE, tandis que 44 % des Serbes y sont opposés, selon un sondage de 2022.
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Un des moyens employés pour rapprocher la Serbie du giron européen est la vente de 12 avions Rafale à l'armée serbe, pour un montant de 2,7 milliards d'euros. L'accord a été officialisé jeudi 29 août. « Le choix des avions de chasse Rafale par la Serbie est à cet égard un choix clair, celui d'une alliance de long terme entre nos deux pays au sein d'une Europe plus forte et plus souveraine », a jugé Emmanuel Macron, quand Aleksandar Vucic a salué « une grande nouvelle ». « Cela contribuera à une augmentation significative des capacités opérationnelles de notre armée, une approche complètement différente. »
Des affaires florissantes avec la Serbie
« Si nous ne les accompagnons pas, si nous ne prenons pas la place avec nos Rafale des avions russes, […] la Serbie […] deviendra un point d'entrée pour l'instabilité sur notre continent et pour tous les régimes autoritaires, de la Russie à la Chine », justifiait jeudi matin au micro de France Info le ministre démissionnaire chargé de l'Europe, Jean-Noël Ba [...] Lire la suite