Pourquoi les Insoumis n’aiment pas les JO

Kauli Vaast, médaille d'or olympique en surf à Tahiti, au moment de célébrer son titre avec les fans au Club France, jeudi 8 août 2024.  - Credit:Gabrielle Cezard - Sipa
Kauli Vaast, médaille d'or olympique en surf à Tahiti, au moment de célébrer son titre avec les fans au Club France, jeudi 8 août 2024. - Credit:Gabrielle Cezard - Sipa

Bientôt la fin des Jeux olympiques. Cet énorme succès aura réveillé un rare sentiment de patriotisme chez les Français. Face à cet engouement populaire perdure un silence. On est sans nouvelles de Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI), ou de Manuel Bompard, député LFI des Bouches-du-Rhône. Un oubli ? Des vacances ? Un malaise ?

Pas un mot sur l'étoile montante Léon Marchand, ni sur la légende Teddy Riner… hormis quelques tweets polis de Mathilde Panot, députée LFI du Val-de-Marne, ou de Sébastien Delogu, élu des Bouches-du-Rhône, félicitant les athlètes français, les Insoumis se font discrets.

Certains préfèrent même la critique : les JO, c'est un système de valeurs opposé au leur. Patriotisme, compétition, célébration des inégalités de performances, capitalisme… Pas exactement un programme à faire rêver l'extrême gauche.

À l'encontre de l'idéal d'une paix universelle

Arnaud Saint-Martin, député LFI de Seine-et-Marne, affirme par exemple sur X que « l'heure est à la régression nationaliste ».

La couverture chauviniste des #JO sur le service public audiovisuel et ailleurs est pénible. Tout est cadré en fonction des performances espérées des sportif·ves français·es. Feu l’idéal internationaliste porté en théorie par l’olympisme. L'heure est à la régression nationaliste.

— Arnaud Saint-Martin, député (@ArSaint_Martin) July 29, 2024

« Ce tweet, je l'ai publié après deux jours d'antenne sur les chaînes du service public. Seuls les flux con [...] Lire la suite