Pourquoi les cyclistes restent dans les pelotons ?

Parfois, au début d'une étape du Tour de France, un coureur enthousiaste – ou complètement fou – tente une échappée solitaire dans l'espoir de remporter la victoire du jour. Cours toujours… Les lois de la physique sont formelles : pour arriver premier sans être entouré par un groupe, il faudra produire un effort surhumain.

L'exploit est déjà arrivé, mais le cyclisme n'est pas un sport individuel. Même le meilleur athlète du monde n'a aucune chance de gagner le Tour de France s'il n'est pas entouré d'une bonne équipe. Faire cavalier seul est presque impossible.

La force de l'air tape sur le casque des coureurs

Pour comprendre pourquoi les coureurs ont besoin d'être en groupe, il faut faire un peu de physique. Lorsque vous enfourchez votre vélo et commencez à pédaler, vous engagez un combat silencieux contre des forces impitoyables : le frottement des pneus sur le bitume, la gravité implacable des montées et, surtout, la résistance de l'air.

Plus un cycliste va vite, plus la force de l'air est forte. C'est ce que l'on appelle la force de traînée aérodynamique. Cette dernière, capricieuse et insidieuse, augmente de manière exponentielle avec votre vitesse, obéissant à la loi implacable du carré de celle-ci. Ainsi, doubler votre allure ne quadruple pas seulement le défi, mais transforme chaque coup de pédale en un véritable exploit.

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Au cœur du peloton, les efforts à fournir sont réduits

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