Pourquoi « Alien : Romulus » va vous faire frissonner de plaisir

Le xénomorphe, plus angoissant que jamais pour son retour dans Alien : Romulus.  - Credit:20th Century Studios
Le xénomorphe, plus angoissant que jamais pour son retour dans Alien : Romulus. - Credit:20th Century Studios

La recette ne date pas d'hier, mais on jurerait avoir goûté à quelque chose de nouveau. Alien : Romulus prend les mêmes et recommence : un groupe d'aventuriers des étoiles, un gigantesque vaisseau spatial et un extraterrestre assoiffé de sang, le xénomorphe, caché dans ses parois métalliques. Pourtant, en sortie de salle, c'est la satisfaction d'avoir assisté à une vraie proposition de style de la part du réalisateur Fede Alvarez qui l'emporte sur la sensation de déjà-vu.

« Le public sait ce qui est réel et préfère que ça le soit »

Reprendre à son compte une matière première issue du cerveau d'un autre – autrement dit, réaliser une suite ou un « remake » – est un exercice délicat, auquel n'est pas étranger le réalisateur de Don't Breathe (2016). L'Uruguayen s'y est même essayé par deux fois. D'abord derrière la caméra avec Evil Dead (2013), reprise drôlement gore du film d'horreur mis en scène trente-deux ans plus tôt par le maître Sam Raimi.

Puis en produisant et contribuant à l'écriture d'une nouvelle version du slasher culte Massacre à la tronçonneuse, en 2022 pour Netflix. Si l'un et l'autre des longs-métrages n'ont pas connu le succès escompté, la troisième tentative pourrait être la bonne pour Alvarez avec Romulus.

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