Pompéi : une nouvelle analyse ADN des victimes remet en question plusieurs hypothèses
Les mystères de Pompéi continuent de fasciner les scientifiques. Bien souvent, les interprétations de ses vestiges ont été influencées par des préjugés ou par le contexte culturel et historique de l'époque.
En l'an 79, l'éruption du Vésuve a englouti Pompéi sous des tonnes de cendres. L'archéologue italien Giuseppe Fiorelli a eu l'idée innovante de couler du plâtre dans les cavités laissées par les corps des victimes, permettant ainsi de reconstituer leurs postures finales. Ces moulages sont longtemps restés les témoins privilégiés de la catastrophe et ont nourri les récits sur la vie et la mort des Pompéiens… jusqu'à ce qu'une nouvelle analyse génétique vienne bouleverser ces croyances.
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Le 7 novembre, une équipe internationale composée de biologistes, anthropologues, généticiens et archéologues des universités de Florence, de Californie et de Harvard a publié une étude dans Current Biology, relayée par CNN, qui remet en cause certaines interprétations historiques. En extrayant de l'ADN de fragments squelettiques retrouvés dans 14 des 86 moulages actuellement en restauration, les chercheurs ont pu déterminer le sexe, les relations de parenté et les origines de plusieurs victimes de l'éruption.
Des liens de parenté réévalués
L'étude met en lumière plusieurs erreurs d'interprétation qui ont persisté pendant des années. Un exemple frappant est celui d'une personne adulte portant un bracelet en or et tenant un en [...] Lire la suite