PMA, IVG, droits LGBT : Gabriel Attal veut empêcher tout « retour en arrière »
Plusieurs membres du gouvernement ont soulevé des crispations, à l'instar de Bruno Retailleau, nouveau ministre de l'Intérieur, ou de Laurence Garnier, secrétaire d'État à la Consommation, au sujet de leurs positions très conservatrices sur des thèmes de progrès social comme le mariage pour tous, la PMA et l'IVG.
Une partie de la population a exprimé avec vigueur son inquiétude, parmi laquelle Gabriel Attal, le premier occupant de Matignon ouvertement homosexuel. Lors d'une réunion avec les députés de son groupe à l'Assemblée nationale, l'élu s'est dit « personnellement heurté » et a indiqué qu'il allait demander des garanties à son successeur concernant la protection de ces avancées sociales, a rapporté BFMTV dimanche 22 septembre.
« Aucune ambiguïté » de la part de Michel Barnier
« Il y a évidemment des désaccords de fond avec certaines personnalités qui ont intégré le gouvernement. Nous n'avons pas à nous en cacher », aurait estimé Gabriel Attal, selon des participants. « Il y a quelques mois seulement, certains d'entre eux, issus de LR, s'opposaient à la constitutionnalisation de l'IVG ou à l'interdiction des thérapies de conversion pour les LGBT », a-t-il regretté, avant d'ajouter : « Je demanderai au Premier ministre d'affirmer clairement dans sa déclaration de politique générale qu'il n'y aura pas de retour en arrière sur la PMA, le droit à l'IVG, les droits LGBT ».À LIRE AUSSI Les salariés LGBT de plus en plus « visibles », mais les discriminations p [...] Lire la suite