Les pires gaffes des candidats selon les recruteurs

Photo Craig Adderley/Pexels/CC

Le Wall Street Journal a demandé à trois recruteurs de raconter les pires faux pas commis par des candidats avec lesquels ils travaillaient en vue de les aider à décrocher un poste.

Les excuses bidon

Keith Wolf, du cabinet Ressources Murray, se souvient d’un homme qu’il avait réussi à placer dans une entreprise en CDD. Un matin, celui-ci ne se rend pas au travail. Panne d’oreiller ? Problème personnel ? L’employé se justifie en expliquant qu’il avait eu un accident de voiture et il est même allé jusqu’à fournir des photos pour prouver sa bonne foi. Un collaborateur de Keith Wolf se rend compte que le cliché semble avoir été pris en automne alors que l’incident s’est déroulé en plein été. Une rapide recherche Google Images avec les mots “accident de voiture” a révélé qu’il s’agissait en réalité d’une photo prise sur Internet. “Nous l’avons alors informé que ce serait son dernier jour. Tout cela était si stupide ! Personne ne lui avait même demandé d’envoyer quoi que ce soit.”

Les tenues inappropriées

Molly Hansen, du cabinet Hirewell, était en train de recruter, pour le compte d’une entreprise de la tech, un développeur de niveau intermédiaire travaillant 100 % à distance. Comme elle en a l’habitude, elle prépare son candidat aux différents entretiens de recrutement, qui auront lieu sur Zoom, et lui fait les recommandations d’usage, tellement banales qu’elles peuvent sembler inutiles : “Assurez-vous que vous êtes toujours habillé correctement au-dessus de la taille, ne portez pas de chapeau, ce genre de choses.” Quelques jours plus tard, l’entreprise lui signifie que l’entretien n’a finalement duré qu’un quart d’heure car il est apparu “à l’intérieur de son garage, vêtu d’un maillot de corps blanc, coiffé d’un chapeau à l’envers et un cigare à la bouche”. Sommé de s’expliquer, le candidat n’a pas mesuré l’ampleur du faux pas et a dit vouloir alléger la pression qu’il ressentait. “Nous n’avons pas travaillé avec lui après cela, malheureusement.”

Les appels depuis la salle de bains

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