Piratage sportif: les chiffres d'une lutte qui s'intensifie contre les services illégaux

La lutte contre le piratage continue. Depuis le retour de la Ligue 1, en août dernier, l'Arcom a fait bloquer 396 services illégaux, dont 362 services de télévisions par IPTV chez les principaux fournisseurs d’accès à Internet, tels que Bouygues, Free, Orange et SFR, comme l'a fait savoir l'Autorité ce mardi après-midi.

Depuis le début de l'année 2024, 1.922 services illégaux ont été bloqués à la demande de l’Arcom, dépassant ainsi les chiffres de l’année 2023 (1.544 services bloqués). Fraîchement réélu en ce mois de septembre à la tête de la Ligue de football professionnel, Vincent Labrune tente d'éradiquer le "fléau". "Le piratage, c'est comme voler le sac d'une vieille dame sur un marché", comparait le patron de la LFP.

Le piratage reste conséquent

Pour le premier gros match de la saison dimanche soir entre l'OL et l'OM, les chiffres du piratage étaient encore conséquents. On recensait ainsi plusieurs flux de comptes Telegram à 80.000 personnes, avec le match disponible en intégralité. Un flux a même attiré 90.000 personnes dans le temps additionnel.

Lors du match entre l'OL et l'OM, la plateforme TikTok a hébergé également plusieurs directs, avec plusieurs milliers de personnes à chaque fois. Certains se sont fait bannir pendant la rencontre, d'autres ont continué leur diffusion. D'autres ont pu voir la rencontre sur Twitter. Sans compter les IPTV.

Pour rappel, le diffuseur DAZN a acquis les droits pour la Ligue 1 en cette saison 2024-2025, contre un montant de 400 millions d'euros à l'année. La plateforme a été vivement critiquée ces dernières semaines en raison de son prix et des offres promotionnelles sont apparues depuis. Partenaire de plus longue date, beIN Sports diffuse de son côté une seule affiche du championnat français chaque journée, contre 100 millions d'euros.

Article original publié sur RMC Sport