Pep Guardiola et l'éloge de la patience

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Douze ans après, Pep Guadriola tient sa troisième Ligue des champions. La première sans Lionel Messi et loin du Barça, et surtout l'apogée d'un projet patiemment construit depuis son arrivée à Manchester, en 2016.

Cette fois, ce n’est pas tactiquement que Pep Guardiola s’est planté, mais vestimentairement. Pour sa quatrième finale de Ligue des champions, la deuxième avec Manchester City, le Catalan avait opté pour un ensemble pas vraiment taillé pour l’occasion : costume noir, tee-shirt noir. Seul son crâne luisant brillait. Parfaitement sapé pour un enterrement, le Catalan s’attendait-il à une nouvelle soirée de tristesse, après la défaite en 2021 face à Chelsea ? Après les innombrables désillusions en C1 ? Peut-être. Mais c’est bien dans ses habits de lumière qu’aurait dû se pointer le technicien, enfin de retour au sommet de l’Europe. Des habits de lumière que ses poulains n’ont pas enfilés, mais, pour une fois, le divin chauve ne leur en tiendra pas rigueur.

Le maître du temps

Son étreinte interminable avec Bernardo Silva au coup de sifflet final relevait certainement plus de chemins appelés à se séparer, mais l’émotion de Pep Guardiola était certaine à Istanbul. Douze ans que le révolutionnaire du ballon rond attendait de prouver qu’il pouvait gagner loin du Barça, sans Lionel Messi. « Les clés de mon succès ? Avoir de bons joueurs. Avoir Messi par le passé, Haaland maintenant. Je rigole pas, hein ! C’est la vérité », minimisait, modestement, l’Espagnol avant la finale. Mais il n’a pas eu besoin du Norvégien contre l’Inter. Il n’a pas non plus eu besoin du jeu chatoyant qu’il a patiemment mis en place depuis son arrivée en 2016 dans le nord de l’Angleterre. Manchester City n’a pas été aussi flamboyant qu’à son habitude, mais cela a suffi. Paradoxalement, c’est donc après une finale aux antipodes de ce qu’il prône que Guardiola a retrouvé la joie de soulever la Ligue des champions. Et de signer par ailleurs un triplé historique, avec la Premier League et la FA Cup, seulement le deuxième de l’histoire après celui de l’autre Manchester, en 1999.…

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