Passé judiciaire et violences racistes présumées : la polémique enfle autour de Bastien Chalureau
Avertissement lancé : « Le racisme n’a pas sa place dans le rugby ». C’est ce qu'a déclaré ce lundi 4 septembre, le directeur général de World Rugby, Alan Gilpin, à propos de la polémique consécutive à la sélection de Bastien Chalureau en équipe de France pour la Coupe du monde. Au cœur de la controverse : son passé judiciaire, remis sur le devant de la scène par plusieurs personnalités de gauche.
Convoqué pour remplacer Paul Willemse, blessé, le deuxième ligne de Montpellier a été condamné en 2020 par le tribunal correctionnel de Toulouse à six mois de prison avec sursis pour des « faits de violence avec la circonstance que ces derniers ont été commis en raison de la race ou de l’ethnie de la victime ». Bastien Chalureau, 31 ans, six sélections, conteste avoir proféré des insultes à caractère raciste et a fait appel.
Soutien à un rappeur d’extrême-droite ?
Les faits remontent à fin janvier 2020 : Chalureau est accusé par deux anciens joueurs de rugby de les avoir agressés après une soirée à Toulouse. « On allait descendre dans le parking Jean-Jaurès. J’ai entendu une personne qui criait « ça va les bougnoules ? » Je me suis retourné et j’ai aperçu un gars costaud […] Il continuait sans cesse ses insultes racistes. J’ai voulu me retourner et il m’a décroché un coup de poing de toutes ses forces dans la mâchoire », avait raconté l’un d’eux, Yannick Larguet, dans les colonnes du quotidien régional « La Dépêche du Midi. »
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