Paris 2024 : la qualité de la Seine jugée suffisante que deux jours sur dix depuis le début des JO

Le relais mixte de triathlon aux JO de Paris, le 5 août 2024.  - Credit:Alexander Shcherbak / TASS / Sipa USA / SIPA
Le relais mixte de triathlon aux JO de Paris, le 5 août 2024. - Credit:Alexander Shcherbak / TASS / Sipa USA / SIPA

La Seine était-elle vraiment baignable le jour des épreuves des JO ? Les résultats d'analyse officiels du laboratoire Eau de Paris, relayés mercredi 7 août par Mediapart, révèlent que la qualité du fleuve est majoritairement insuffisante depuis le début de la compétition. En effet, selon ces données, la Seine n'était baignable, aux seuils fixés par la Fédération internationale de triathlon, que 20 % du temps, soit deux jours sur dix depuis le 26 juillet dernier, date d'ouverture des Jeux olympiques de Paris.

Selon le média d'investigation, les niveaux de qualité des eaux fixés par la World Triathlon n'ont été respectés que les 30 et 31 juillet. La qualité de l'eau était donc suffisante pour les épreuves individuelles féminines et masculines de triathlon, le 31 juillet, après un premier report pour cause de pollution. Cependant, les sportifs ont, à nouveau, plongé dans la Seine ce lundi 5 août pour l'épreuve de relais mixte, dans une eau bien trop polluée.

Des résultats qui « flirtent avec la limite » du seuil fixé par la World Triathlon

Le 5 août, jour du relais mixte de triathlon, les équipes d'Eau de Paris ont mesuré 436 unités formant colonie (UFC) par 100 millilitres d'entérocoques sur l'un des quatre points de prélèvement, celui du port du Gros Caillou. Selon le comité d'organisation des JO de Paris, interrogé par Mediapart, ce résultat « flirte avec la limite » fixée à 400 UFC/100 mL par la Fédération internationale et « est situé en dehors du parcours [...] Lire la suite