"Le Parc des Princes? Il n’y a plus de discussions avec le PSG depuis deux ans", confirme Pierre Rabadan
"On en a besoin, sinon on est morts." Invité exceptionnel de Rothen s’enflamme jeudi dernier sur RMC, en direct du Campus à Poissy, le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, a une nouvelle fois exprimé son désir de quitter le Parc des Princes pour rejoindre un nouveau stade. "J'aime beaucoup le Parc des Princes, tout le monde l'aime", a déclaré le dirigeant qatari, en désaccord avec la mairie de Paris sur le rachat du Parc.
"Tout le monde veut que le PSG reste au Parc"
"Si j'écoute mon cœur, on ne part pas. Mais aujourd’hui, tout le monde en Europe a des stades de 100.000, 80.000, 90.000 places... Est-ce une question de vie ou de mort? Oui. On est en France, mais on joue aussi en Europe. On dispute chaque année la Ligue des champions. Si on veut être au même niveau que les autres clubs, et sur le fair-play financier… On a besoin de notre stade. On n’a pas d’autres solutions", avait appuyé le président parisien.
Au micro de RMC Sport ce jeudi, Pierre Rabadan, adjoint à la maire de Paris en charge du Sport, a confirmé la rupture des pourparlers avec le PSG. "Le problème, c’est qu’il n’y a plus de discussions avec le PSG depuis plus de deux ans. On a rappelé cette volonté de discuter. Aujourd’hui, le sujet n’est pas Anne Hidalgo ou pas Anne Hidalgo. Le Conseil de Paris s’est prononcé sur le fait de vendre le Parc des Princes ou pas. Il s’est largement prononcé contre la vente du Parc, mais il existe d’autres modèles de développement au Parc des Princes pour le club", a-t-il souligné.
Et de préciser: "Tout le monde, la ville, ses représentants, les supporters, les Parisiens et les Parisiennes, tout le monde veut que le PSG reste au Parc. Il y a une possibilité de projet d’agrandissement. On le sait, on le connaît. Il existe d’autres modes de fonctionnement que la vente pure sur lesquels on pourrait travailler avec le club. Encore faut-il qu’on reprenne un échange, ce qui n’est pas encore le cas malgré nos appels depuis de nombreux mois."