Périphérique parisien : Anne Hidalgo souhaite une limite de 50 km/h pour octobre
« Nous avancerons dans le respect du droit », assure la maire de Paris, malgré les contestations de la mesure par le gouvernement et la préfecture de police.
C'est un bras de fer entre l'État et la mairie de Paris. Dans une interview publiée ce samedi dans Ouest-France, Anne Hidalgo, l'édile (PS), a dévoilé les changements prévus dans la capitale après les Jeux paralympiques. L'une des principales initiatives sera de réduire la vitesse maximale sur le périphérique parisien à 50 km/h.
Cette mesure, déjà annoncée par Anne Hidalgo en novembre 2023, devrait être effective en octobre. « C'est une mesure de santé publique pour les 500 000 personnes qui vivent aux abords du périphérique », défend la maire de Paris.
La mise en œuvre de cette réduction dès l'automne est-elle envisageable ? Anne Hidalgo a assuré à Ouest-France que cela se fera dans le respect des régulations en vigueur. Toutefois, Laurent Nunez, préfet de police de Paris, avait déclaré en mai que son approbation était nécessaire pour appliquer cette décision, ce que la mairie conteste. De plus, le gouvernement avait exprimé son opposition à cette initiative à l'automne dernier.
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Stratégie pointée du doigt
Dès l'annonce du projet de réduction de la vitesse sur le périphérique parisien, l'opposition municipale ainsi que des figures politiques comme Clément Beaune, ancien ministre des Transports, et son successeur, Patrice Vergriete, avaient exprimé leurs critiques. En mai, Vergriete avait déclaré : « Je ne suis pas en faveur de ce débat tel qu'il est présenté. Il est extrêmement mal po [...] Lire la suite