Pâtisseries françaises, 150 employés... Renato Civelli cartonne avec sa chaîne de boulangeries en Argentine

Le média Relevo a retrouvé trace de Renato Civelli. L'ancinen défenseur argentin s'est lancé dans une reconversion pour le moins inattendue. Connu pour son goût du combat sur les terrains, il a changé de maillot pour revêtir celui d'entrepreneur à succès, en lançant une chaîne de boulangeries. Après avoir passé huit saisons en France durant sa carrière, l'Argentin a pris goût aux croissants, aux brioches et aux pains au chocolat, qu'il a souhaité exporter dans son pays natal. Il est désormais à la tête d'un petit réseau de franchises de la boulangerie-pâtisserie française créée par Gontran Cherrier.

"Il est venu à Buenos Aires pour chercher des investisseurs. Je suis très lié à la communauté française car mes filles vont au lycée français, et j'ai des amis français", explique Renato Civelli à Relevo. "Gontran est venu et c'est là que l'histoire a commencé. C'était en 2018, et en 2019, nous avons ouvert le premier site avec le centre de production. Aujourd'hui, nous disposons de six magasins et d'un centre de production avec 150 collaborateurs."

"J'aime l'entrepreneuriat, j'aime les challenges"

Après avoir défendu les couleurs de l'Olympique de Marseille, de Nice ou encore du Losc, l'homme aux 207 matches en Ligue 1 a raccroché les crampons en 2021 pour se consacrer à sa nouvelle activité en Amérique du sud. S'il admet "[qu'il n'y connaissait] rien à la gastronomie", c'est surtout la perspective d'une aventure humaine qui l'a attirée: "J'aime le management, j'aime le contact avec les gens, j'aime l'entrepreneuriat, j'aime les challenges. Comme sur le terrain, je suis un gars qui fait ce qu'il faut faire".

"Je veux que Gontran soit une entreprise rentable, je veux qu'on réussisse", clame l'Argentin de 40 ans. "Cela n'a jamais été l'objectif numéro un de devenir millionnaires avec Gontran, mais je veux que ça se passe bien, que ça marche, que l'entreprise gagne de l'argent pour pouvoir mieux payer, qu'il y ait un sentiment d'appartenance à l'entreprise parmi les salariés."

Article original publié sur RMC Sport