Yahoo Actualités Les ondes du wi-fi et des portables ne sont pas cancérigènes, c’est officiel
Ayant passé quelque 5 000 études en revue, les experts de l’Organisation mondiale de la santé ont exclu définitivement tout risque de tumeur.
« Cancérogène possible. » Voilà comment l'Agence internationale contre le cancer (Iarc) et l'OMS classaient depuis plus de dix ans les ondes des téléphones portables, des antennes-relais et du wi-fi, entretenant une psychose latente.
Les experts savaient ce qu'il en était. La catégorie des cancérogènes possibles, dite « B2 » dans le jargon de l'organisation, est un vaste fourre-tout où figurent des produits d'usage courant qui n'inquiètent pas vraiment, comme le café, les légumes marinés et la fibre de verre. Les substances et les produits vraiment dangereux pour les humains se trouvent en catégorie 1 (cancérogène certain). Les suspects sérieux sont en 2A (cancérogènes probables).
Dans le cas du téléphone portable, l'Iarc et l'OMS avaient choisi la prudence. En fonction de leur fréquence, de leur intensité et de la durée d'exposition, les ondes électromagnétiques peuvent indubitablement endommager nos cellules, qu'il s'agisse des rayons X utilisés en médecine ou de coups de soleil répétés.
Une prudence aux conséquences délétères
En comparaison, les émissions des téléphones, mais aussi du wi-fi et des antennes-relais, semblaient trop faibles pour avoir le moindre impact sur la santé. Toutefois, compte tenu de sa diffusion massive, même en rendant malade seulement un utilisateur sur 1 000, le portable aurait fait plus de 65 000 victimes, rien qu'en France !
La prudence, hélas, a eu des conséquences imprévues. Elles étaient burlesques, au mieux, comme [...] Lire la suite
