OM: "C'est une super personne", Rulli "comprend" les critiques mais prend la défense de Dibu Martinez
Ennemi public numéro un des supporters français depuis la finale de la Coupe du monde 2022 perdue face à l'Argentine, Emiliano Martinez n'en finit plus de faire parler de lui. Rien que ce mois-ci, le gardien de l'Albiceleste a reproduit sa célébration obscène en portant le trophée de la Copa America au niveau de son entrejambe et frappé violemment une caméra de rage après une défaite en Colombie.
Provocateur envers les spectateurs, auteur de multiples tentatives de déstabilisation de ses adversaires notamment lorsqu'ils s'apprêtent à tirer un penatly, le portier argentin s'attire à la fois les foudres des fans et de certains joueurs. Mais Geronimo Rulli l'assure, c'est "quelqu'un de très bon".
"Je suis très ami avec lui, on a une super relation, et je comprends très bien ce que Dibu provoque chez les autres. Mais si vous le connaissez vraiment, c'est une super personne", témoigne son coéquipier en sélection nationale et nouveau gardien de l'OM, dans les colonnes de L'Equipe.
"Je n'arriverais pas à faire ce qu'il fait"
Selon lui, il faut distinguer l'homme du joueur. "Quand il s'agit de compétition, il veut gagner et il fera tout son possible pour te battre", explique-t-il pour justifier son comportement. Une manière de voir les choses partagée par l'intéressé. "Je suis juste un homme normal, un père de famille. Mais quand il s’agit de gagner, je fais tout ce que je peux pour gagner", argumentait-il dans un entretien au Guardian fin août, avouant se sentir "incompris".
S'il défend son compatriote, vainqueur du trophée Lev Yachine de meilleur gardien de la saison 2022-2023, Geronimo Rulli ne souhaite pas pour autant s'inspirer de lui. "J'ai ma propre routine, je n'arriverais pas à faire ce qu'il fait lui avant un tir au but (il avait par exemple cherché à déstabiliser Kylian Mbappé d'un mouvement de bassin). Pas parce que je n'aime pas, mais parce qu'à ce moment-là je pense à autre chose. On étudie beaucoup les tirs au but, et avant cette finale aussi (celle de la Coupe du monde 2022), rien n'a été dû au hasard, on s'était beaucoup entraîné."
Arrivé à Marseille cet été, le portier argentin, qui a disputé les Jeux olympiques où l'Abiceleste a été éliminée en quarts par les Bleuets, est par ailleurs revenu sur l'animosité désormais à son paroxysme entre les deux nations. "France-Argentine est devenu un classique. Nous avons senti une hostilité dans le stade, mais nous, on adore ça! Je vous mentirais si je vous disais que cela nous dérange. Cela nous motive", a-t-il révélé.