OM: "Nous aurions dû avoir neuf points", le début de saison jugé insuffisant par De Zerbi

Marseille voyage bien sous Roberto De Zerbi. Si les Olympiens ont concédé un match nul frustrant contre Reims au Vélodrome (2-2), ils ont fait le plein à l'extérieur. À l'écrasant succès à Brest (1-5) est venu s'ajouter une victoire tranquille contre Toulouse (1-3), samedi 31 août.

Depuis le début de la saison, les artificiers de l'OM se nomment Mason Greenwood et Luis Henrique. L'Anglais s'est offert deux nouvelles réalisations, portant son total à cinq, sur deux offrandes du Brésilien.

Bien embarqués face à une équipe toulousaine réduite à dix, les Marseillais ont baissé le pied en deuxième mi-temps. Ils ont certes inscrit un nouveau but, par l'intermédiaire de Cresswell contre son camp, mais ont surtout concédé une réduction de l'écart dans les ultimes minutes.

En conférence de presse d'après match, Roberto De Zerbi a tiré un constat contrasté de la performance de son équipe. "Moi, je veux tout. Je veux le jeu, je veux des buts, je veux ne pas en encaisser, je veux de la mentalité. Même si on gagne 3-0, je veux chercher le quatrième ou le cinquième but. Je veux défendre sur un 3-0 pour ne pas encaisser de but, comme si ce but pouvait changer notre vie", argumente-t-il, perfectionniste.

"Aider l'équipe à devenir grande"

Roberto De Zerbi aspire à "aider l'équipe à devenir grande". Pour cela, il faut selon lui, "les joueurs, il faut de l’organisation dans le club, et il faut la mentalité. Et cette mentalité, c’est la chose la plus difficile à atteindre, la véritable mentalité d'une grande équipe: c’est la faim, tous les jours, 24 heures sur 24".

Sur le plan comptable comme sur celui des intentions affichées, le premier bilan reste bon pour le Lombard, qui a pris les rênes d'un club convalescent, privé de toute participation européenne cette année et en pleine reconstruction.

Mais il est insuffisant aux yeux de l'entraîneur transalpin. "Je ne suis jamais satisfait", clame-t-il. "Je pense que nous aurions dû avoir neuf points sur ce début de saison. Nous aurions dû marquer plus de buts et probablement en encaisser moins".

Interrogé sur ses premières semaines en Provence, Robert De Zerbi se dit "heureux ici avec [ses] joueurs". "J’aime les entraîner parce que ce sont de bons gars, de bonnes personnes. Les supporters de Marseille doivent être fiers, non seulement des joueurs, mais aussi des hommes qu’ils sont, car ce sont des gars sérieux qui travaillent dur toute la semaine", argumente l'ancien de Brighton. C'est pourquoi, de son propre aveu, il est si "exigeant tous les jours" avec eux.

Après la trêve internationale, l'OM recevra Nice pour une première confrontation avec un concurrent dans la course à l'Europe. L'occasion de voir si les leçons ont été apprises par les Marseillais et si la pression du Vélodrome est enfin apprivoisée.

Article original publié sur RMC Sport