OL: Pierre Sage dénonce le "cercle vicieux" autour des droits TV

Entre les supporteurs et les finances des clubs, pas facile de prendre position quand on est un acteur de la Ligue 1. Et surtout quand son président, John Textor, a été l'un des principaux opposants à l'accord signé par la LFP avec DAZN et beIN Sports. Interrogé ce vendredi sur la crise des droits TV, Pierre Sage a voulu ménager les différentes parties mais a encore regretté leur faible montant.

"C’est un peu triste que notre championnat ne soit pas, aujourd’hui, valorisé à la hauteur des initiatives prises par pas mal de coachs, a indiqué l'entraîneur de l'OL à deux jours du déplacement de son équipe à Rennes lors de la première journée du championnat. "Notamment sur la saison dernière où il y a vraiment eu des matchs spectaculaires et des matchs agréables à regarder avec beaucoup de buts je pense."

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"Beaucoup de familles priorisent d’autres choses"

Forcément handicapés dans leur recrutement avec des finances plus fragiles, les clubs de Ligue 1 ont été directement impactés par le faible montant des droits TV. Mais Pierre Sage n'a pas voulu dézinguer les diffuseurs puisqu'à la fin ce sont les téléspectateurs et les supporteurs qui auraient fini par payer la note.

"Maintenant il y a une autre réalité et c’est vrai que l’achat des droits constitue un investissement significatif et il est aussi vrai qu’il faut reporter ça sur le peuple je dirais", a poursuivi le technicien rhodanien lors de son passage en conférence de presse. "Et aujourd’hui le pouvoir d’achat a forcément diminué, du fait que tout a augmenté comme l’essence et tout ce dont on a besoin tous les jours."

Avant de poursuivre sur l'importance de ne pas s'aliéner la base des supporteurs et des fans de L1: "Je comprends que beaucoup de familles priorisent d’autres choses plutôt que ça. Donc c’est une espèce de cercle vicieux. J’espère qu’une solution sera trouvée parce que le football est fait pour ceux qui le pratique, c’est sûr, mais il est surtout fait pour les gens et ceux qui ont envie de le regarder. C’est un échange qui est permanent, que l’on soit au stade ou devant la télé et je pense qu’on doit entretenir ça plutôt que l’éteindre."

Article original publié sur RMC Sport