OL-Nice: "Il n'avait pas envie de se déjuger", Maurice toujours remonté contre l'arbitre après la publication des audios avec le VAR
Deux jours après Lyon-Nice (4-1), Florian Maurice ne décolère pas. Le directeur sportif niçois est revenu sur le fruit de sa grosse colère à l’issue de la rencontre: la décision de l’arbitre Bastien Dechepy de ne pas accorder un penalty à son équipe malgré une faute assez nette de Duje Caleta-Car sur Evann Guessand. D’autant plus incompréhensible, selon lui, que l’arbitre avait consulté les images à l’appel du VAR.
"Il n’avait absolument pas envie de regarder les images et de se déjuger"
Mardi, les audios de la conversation entre M.Dechepy et ses assistants-vidéos ont été diffusés dans un rapport de la Direction de l'arbitrage de la Fédération française de football, entretenant un peu plus le flou sur la décision de l’arbitre central de ne pas accorder un penalty aux Niçois. Jérôme Brisard, en charge de la vidéo, semblait en effet favorable à l’idée de sanctionner la faute dans la surface.
"C’est plutôt accablant malheureusement", a regretté Florian Maurice, mardi sur La Chaine L'Equipe. "Tout le monde a le droit à l’erreur. On sent bien que l’arbitre du VAR essaye de lui expliquer qu’il a le bras autour du cou et qu’il lui marche sur le pied. Le sentiment qu’on a, c’est qu’il n’avait absolument pas envie de regarder les images et de se déjuger. Il dit: ‘je n’en ai pas assez pour siffler penalty’. Mais qu’est-ce que ça veut dire?"
Dans son rapport, la Direction de l'arbitrage de la Fédération française de football a reconnu une erreur d’appréciation de Bastien Dechepy. "Les images montrent que le défenseur retient l'attaquant, avec un ceinturage clair d’un bras, puis des deux, et un désintérêt pour le ballon", indique le compte-rendu. "La légère semelle sur le pied gauche de l'attaquant ne saurait justifier à elle seule un penalty. L'intervention du défenseur ne permet pas à l’attaquant de poursuivre son action après le contrôle du ballon, et constitue une faute au sens de la Loi 12. Un penalty était donc attendu à la suite du visionnage en bord de terrain, ainsi qu’un avertissement au fautif pour comportement antisportif."