OL: "J'espère qu'on va leur botter le cul", Textor s'en prend au PSG et déplore être en concurrence avec le Qatar
John Textor espère "botter le cul" du PSG cette saison. Dans un entretien accordé ce mercredi au média brésilien Globo Esporte, le propriétaire de l'OL a évoqué notamment la concurrence avec le club parisien, qu'il juge inéquitable en raison des moyens à la disposition de son adversaire.
"Nous devons rivaliser avec le Qatar (PSG) en France. Je suis en concurrence avec un pays, pas avec un propriétaire", a déploré John Textor, qui a repris l'OL en décembre 2022. Son discours rappelle d'ailleurs celui de son prédécesseur Jean-Michel Aulas: "C'est un modèle de dépenses débridées, sans restrictions", a encore jugé l'homme d'affaires américain.
"Il suffit qu'ils lâchent un peu d'argent du pétrole et c'est fini
Patron de la société Eagle Football, qui gère plusieurs clubs dont l'OL ou Crystal Palace en PrEmier League, John Textor espère encore remporter un premier titre en France. Fin mai, le PSG prenait le dessus sur les Gones en finale de Coupe de France (2-1).
"Tant qu'ils peuvent générer suffisamment de revenus, et c'est le cas grâce à la relation avec le Qatar et aux sponsors, ils peuvent alors utiliser les revenus exactement là où ils en ont besoin, pour dépenser ce qu'ils veulent parce qu'ils veulent gagner la Ligue des champions de l'UEFA", a continué Textor en évoquant les capacités financières des Parisiens.
Pour John Textor, "le grand Olympique Lyonnais ne peut prétendre qu'à une deuxième place" en raison de la présence du PSG en Ligue 1. "En tant que propriétaire de l'un des plus grands clubs français, qui a été champion de France sept fois de suite dans les années 2000, je dois faire face à cette concurrence", a encore regretté Textor.
Ambitieux, John Textor promet tout de même de donner "le meilleur de nous-mêmes" avec l'OL cette saison. "J'espère qu'on va leur botter le cul et qu'ils vont faire une mauvaise année", a finalement lancé le dirigeant américain. "Mais il suffit qu'ils mettent la main à la poche, qu'ils lâchent un peu d'argent du pétrole et c'est fini."