OL: "On est tous affectés", le message de soutien de Lacazette à Sage face aux rumeurs d'éviction
L'OL a arraché un match nul sur le terrain de Fenerbahce (0-0), jeudi en Ligue Europa dans un drôle de contexte. Depuis le résultat décevant contre Toulouse (0-0) la semaine dernière, des rumeurs sont apparues sur une possible éviction de Pierre Sage par le propriétaire et président du club John Textor. Alexandre Lacazette a apporté son soutien à l'entraîneur jeudi en assurant que ces bruits avaient touché l'effectif.
"On est derrière lui"
"C'est ce qui se dit dans la presse, mais on sait que tout n'est pas toujours vrai", a déclaré l'attaquant. "En tant que joueurs, on est derrière le coach, on a toujours envie de bien jouer, de gagner. Il fait confiance à tout son groupe. L'attitude de ce soir montre qu'on est derrière lui et qu'on ne lâche rien. Je pense que tous les joueurs ont été affectés par ce qui a été dit. Tout ce qui se dit dans la presse ne reflète pas ce qui se passe dans le groupe."
L'international français (16 sélections, 3 buts) balaie l'idée d'une crise sportive. "C’est vous qui nous la mettez la crise", souffle-t-il. "Dès qu’on enchaîne une ou deux défaites et que le jeu est moins bon, directement tout va mal à Lyon. Mais au niveau du classement, on n’est pas lâché et dans le groupe, on est solidaires entre nous. Donc non, il n’y a pas de crise."
Clinton Mata, défenseur lyonnais, est sur la même longueur d'ondes même s'il assure que cette situation ne l'impacte pas. "On est focalisé sur notre job, sur le terrain, c'est ce qu'on sait faire de mieux", a-t-il déclaré. "Tu ne peux pas contrôler tout ce qui se dit. Tout ce qui se passe à l'extérieur, c'est hors de notre portée. Pierre Sage est toujours notre coach, et on va se donner à 200% pour lui. Qu'il y ait des bruits par rapport à un changement d'entraîneur, ça n'a pas n'impact sur mon football. Moi et l'équipe, on se donne à 100% pour avoir des résultats parce qu'on est tous dans le même bateau. Il faut assumer nos responsabilités en tant que joueurs."
Il conclut par un gros tacle à la presse qu'il juge versatile. "Les journalistes étaient là, en train de nous descendre, et aujourd'hui, vous tenez complètement un autre discours. C'est fou hein."