Ode aux entraîneurs, ces grands oubliés des JO
Il est l'heure de démonter l'un des derniers podiums de ces Jeux olympiques, à porte de Versailles, Paris. Les volontaires s'activent ce dimanche 11 août, laissant tout de même à disposition d'une petite bande d'Italiens la plus haute marche, sur laquelle quelques minutes plus tôt leurs volleyeuses ont reçu la plus belle des récompenses olympiques. Un petit monsieur, drapeau tricolore sur les épaules s'y assoit, tend son téléphone pour qu'on le prenne en photo, et réajuste une médaille d'or autour de son cou. Surtout ne pas rater ce cliché souvenir… C'est dans la boîte.
Et voici que Julio Velasco retire la médaille, et la tend à un autre membre de l'équipe transalpine. La breloque n'est pas ni la sienne ni celle de celle de son camarade ; elle appartient à une joueuse qui leur a prêté. Car c'est elle la championne aux yeux du Comité olympique international (CIO), et non son entraîneur et ses assistants. Oubliez par conséquent les images des compétitions internationales de football où vous voyez les entraîneurs partir une médaille autour du cou.
À LIRE AUSSI JO 2024 : les athlètes défilent, suivez la cérémonie de clôture
Quand les grands patrons s'inspirent des coachs
À Paris, et lors de toutes les compétitions olympiques, les coachs sont les grands oubliés des honneurs. Pourtant, sans eux, pas de champions… Désolée pour cette évidence… Nous, et même le CIO, aurions beaucoup à apprendre d'eux. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien que, dans le cadre de la série su [...] Lire la suite