Quelques jours après le décès d’un enfant de 10 ans, le quartier Pissevin à Nîmes est de nouveau au cœur d’un drame. Un jeune homme de 18 ans est mort après avoir été blessé par balle, dans la nuit de mercredi 23 à jeudi 24 août, selon une information de TF1-LCI.

Des coups de feu ont alerté les habitants du quartier vers 3h40. Le jeune homme a été touché à l’abdomen. Il est décédé des suites de ses blessures. Selon TF1-LCI, la victime était connue des services de police.

Des indicateurs socio-économiques alarmants

Lundi, un enfant de 10 ans a été tué par balle dans ce même quartier. Le garçon se trouvait à l’arrière d’un véhicule pris pour cible par des tireurs aux alentours de 23h30. Son oncle, âgé de 28 ans, qui conduisait, a également été touché mais est hors de danger. La procureure les a qualifiées « de victimes collatérales » dans une « tragédie » en « lien avec les trafics de stupéfiants ».

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Selon des chiffres de l’ex-procureur de Nîmes, Éric Maurel, une quinzaine de règlements de compte avaient fait huit morts à Nîmes en 2020 et trois en 2021, dont un adolescent de 17 ans. La plupart de ces homicides avaient eu lieu à Pissevin, au Chemin Bas et au Mas de Mingue, trois secteurs périphériques de Nîmes constitués de barres d’immeubles et de tours.

Ces trois quartiers, qui partagent des indicateurs socio-économiques alarmants, avaient été créés dans les années 196...

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