« Il n'existe pas de violences policières », estime Nicolas Sarkozy
Décès des adolescents Nahel et Sefa après des refus d'obtempérer en banlieue parisienne, mort d'une jeune victime collatérale d'un trafic de drogue à Marseille, violentes agressions rapportées aux quatre coins du pays… Nicolas Sarkozy, dont les récents propos sur l'Ukraine ont fait polémique, s'est exprimé, mercredi matin sur BFMTV, sur les sombres faits divers qui rythment l'actualité en cette rentrée. Face à Bruce Toussaint, l'ancien président des Républicains a d'abord déploré « la banalisation de l'horreur, de l'inhumanité », le « premier élément inacceptable pour les Français » selon lui.
« Tout ne se vaut pas. On parle à longueur de plateaux des violences policières, qui sont deux mots parfaitement incompatibles », a-t-il continué, avant de revenir sur ce terme. « Il peut exister une bavure policière et elle doit être sanctionnée. Il n'existe pas de violences policières, pour la simple et bonne raison que la police a la force de l'ordre de la République. Parler communément de violences policières pour les mettre au même niveau que cette barbarie que l'on voit, ça rend les gens fous de rage. Et ils ont raison », a poursuivi Nicolas Sarkozy, avant d'étayer ses propos en citant des exemples.
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