Netflix présente ses ambitions sur la série française
Ce sont 24 productions françaises par an, au lieu d'un peu moins d'une vingtaine actuellement, que Netflix veut lancer, à l'horizon de 2026. C'est en tout cas l'objectif clair annoncé par Pauline Dauvin, vice-présidente des contenus de la plateforme, lors de la conférence organisée par Netflix lors du 26e Festival de la fiction de La Rochelle qui se terminera samedi.
« Notre cœur de métier, c'est de faire des séries que les gens vont regarder jusqu'au bout, a déclaré Clémentine Gayet, chargée des séries hexagonales de Netflix. On peut faire des mini-séries mais, globalement, on recherche des séries à potentiel pour durer plusieurs saisons. » Elle en a d'ailleurs profité pour annoncer le renouvellement pour une saison 2 de la série Furies (avec Lina El Arabi et Marina Foïs) accessible depuis le 1er mars dernier.
100 millions de vues pour Sous la Seine
Si une centaine de fictions dites « locales » ont été produites en dix ans, elles sont en train de devenir l'un des fers de lance de la plateforme américaine. D'autant plus encore, après le succès incroyable du film Sous la Seine, vu plus de 100 millions de fois dans le monde – il s'agit du deuxième film en langue francophone le plus regardé de la plateforme. Et Pauline Dauvin de revenir également sur le Bafta de la meilleure série étrangère raflé en mai dernier au Royaume-Uni par la série Tapie, face à des mastodontes comme The Bear, The Last of Us ou Succession.
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