"Je ne vis pas dans un bunker": ce que répond Deschamps aux nombreuses critiques sur l'équipe de France
Deux jours après la déroute contre l’Italie (1-3), Didier Deschamps persiste et signe. En première ligne, le sélectionneur a une nouvelle fois assumé "l’entière responsabilité" de cette contre-performance en Ligue des nations.
La dureté des critiques? "Je ne suis pas là pour juger, ça fait partie de mon métier de ma fonction, je n'ai pas à juger ça, a expliqué DD en conférence de presse. Je suis en immersion, je fais ma propre analyse avec des éléments en interne que vous n’avez pas. Chacun est libre d'écrire ce qu’il veut. Je ne vis pas dans un bunker, je croise beaucoup de personnes diverses et variées aussi. Les supporters ne vont pas être contents qu'on ait perdu 3-1. Je comprends et ça fait partie de ma vie de sélectionneur."
"Il y a toujours de la pression"
Dans un contexte brûlant pour l’équipe de France, une nouvelle défaite contre la Belgique ce lundi, après un Euro terne en termes d’émotion et décevant quant au médiocre jeu proposé, installerait les Bleus dans le doute au moins jusqu’à la prochaine fenêtre internationale.
"Quand il y a un résultat négatif, c'est toujours bien de réagir et de basculer du bon côté", a reconnu le patron des Bleus. "Je ne peux pas être satisfait du match contre l'Italie, les joueurs non plus. Demain, c'est une autre affiche, un autre contexte, une équipe différente avec la même obligation. C'est toujours bien de tout faire pour avoir une réaction dans l'autre sens. Le cap que j'ai pris est de donner le plus de temps de jeu au plus grand nombre de joueurs possible. Quel que soit le temps de jeu, il y a toujours de la pression, il faut être le plus performant possible."
Pour éviter une troisième défaite de rang et enrayer la spirale négative à l’entame d’un nouveau cycle qui doit conduire cette équipe jusqu’au Mondial 2026, Didier Deschamps, dans sa volonté de réoxygéner le groupe et de rebattre les cartes voire de déboulonner les statuts, devrait donner du temps de jeu à ceux qui n’en ont pas encore eu. Le Parisien Randal Kolo Muani, resté sur le banc vendredi, ou l’intériste Marcus Thuram, entré en jeu en fin de match, pourraient se voir accorder une place de titulaire à Lyon. Les Bleus auront quoiqu’il arrive grand besoin d’une victoire pour écarter le spectre d’une nouvelle crise.