National 2: fin de l'exil, les Girondins de Bordeaux vont faire leur retour au Matmut Atlantique

L'exil arrive à son terme pour Bordeaux. Comme révélé par France Bleu Gironde ce lundi 16 septembre, le club au scapulaire va pouvoir se réapproprier le Matmut Atlantique. Dès samedi, l'équipe menée par Bruno Irles pourra y accueillir Châteaubriant (18h), à l'occasion de la 6e journée de National 2.

Après de longues semaines de contentieux, un accord entre la société SBA, l'exploitant du stade, et les dirigeants du club a été signé. Il s'agit plus précisément d'un avenant au contrat qui les lie depuis 2015, année d'inauguration du Matmut Atlantique.

Jusqu'ici, les discussions achoppaient sur la question des coûts d'accueil, compris entre 45.000 et 51.000 euros pour une jauge de 12.000 à 18.000 places. Les Girondins de Bordeaux, à qui aucun loyer n'est demandé cette saison, refusaient de s'acquitter de cette somme, trois fois plus élevée que pour une rencontre de Ligue 2.

Finalement, rapportent nos confrères, le club au scapulaire va bel et bien prendre en charge lesdits coûts d'accueil. Ils seront a priori en partie financés par le naming du stade. Le club hérite chaque saison du 10% de ce contrat, soit 240.000 euros.

Ses deux premiers matchs à domicile, contre Poitiers (1-1) et Bourges (0-0), Bordeaux a été contraint à les disputer sur la pelouse du stade Sainte-Germaine, au Bouscat. Les rencontres se sont déroulées à huis-clos, ce qui n'a pas empêché les supporters girondins d'accueillir le bus de leur équipe à grand renfort de fumigènes, de chants et d'écharpes.

Le stade Sainte-Germaine, ils ne lui ont cependant peut-être pas tout à fait dit adieu. L'avenant signé par le club et la SBA précise que le gestionnaire dispose d'une priorité en cas de conflit de programmation, que ce soit pour organiser des concerts, des matchs de rugby ou autre.

Cet accord envoie également un bon signal vis-à-vis des finances du club. Mardi, les dirigeants bordelais se rendront au tribunal de commerce. On saura alors si la justice maintient la procédure de redressement judiciaire en cours, ou s'il décide d'une liquidation.

Article original publié sur RMC Sport