« Dance Me » ou l'art de danser sur du Leonard Cohen

Souvent surnommé « l'homme au chapeau », Leonard Cohen prend corps dans le ballet Dance Me.  - Credit:Thierry Dubois/ Cosmos Image / Ballets Jazz Montréal
Souvent surnommé « l'homme au chapeau », Leonard Cohen prend corps dans le ballet Dance Me. - Credit:Thierry Dubois/ Cosmos Image / Ballets Jazz Montréal

Quels spectacles avez-vous envie de voir en cette rentrée (hormis ceux de l'Opéra de Paris) ?, demandions-nous récemment à José Martinez, directeur de la danse de l'auguste maison. « Les Ballets Jazz Montréal ! », nous répondait-il sans hésiter. La troupe emblématique de la Belle Province conjugue en effet excellence et créativité comme en témoigne ce Dance Me – Musique de Leonard Cohen de passage au théâtre du Châtelet jusqu'au 5 octobre.

« L'idée originale vient de mon prédécesseur, Louis Robitaille, raconte l'actuelle directrice (et ex-danseuse) Alexandra Damiani. En 2007, Leonard Cohen a lui-même donné son accord pour que des chorégraphes travaillent sur une sélection de chansons. On retrouve certains grands succès bien sûr – les mythiques “Suzanne”, “Hallelujah” ou encore “So Long Marianne”… » Et encore « Tower of Song », « First We take Manhattan »… et bien sûr le sublime « Dance Me to the End of Love » qui donne son titre au spectacle.

« Il y a dix-sept chansons dans Dance Me, complète Eric Jean, le dramaturge qui a conçu le fil narratif du spectacle. Elles ont inspiré les trois chorégraphes, Andonis Foniadakis, Annabelle Lopez Ochoa et Ihsan Rusten. Ce sont trois écritures chorégraphiques différentes mais j'ai voulu les lier, les imbriquer, éviter que ce soient trois chapitres distincts. » Certaines chansons demandent une attention particulière.

Ainsi du mythique « Hallelujah » : « On s'est beaucoup questionnés là-dessus, car la chanson a une telle en [...] Lire la suite