Moyens de paiement, arnaques, billets: 5 choses à savoir pour profiter des JO à Paris cet été

Le compte à rebours se termine bientôt. Vendredi 26 juillet, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 donnera le coup d'envoi de plusieurs semaines de compétition sportive, suivies des Jeux paralympiques, qui se clôtureront dimanche 8 septembre. Pendant plus d'un mois, des millions de touristes des quatre coins du monde vont affluer dans la capitale, autant de potentielles victimes d'escroqueries. Suivez le guide pour éviter les arnaques et connaître les informations pratiques pour pleinement profiter des Jeux.

· Seule la carte Visa est acceptée sur les sites

Dans le cadre d'un partenariat de longue date entre l'opérateur Visa et le Comité international olympique (CIO), seules certaines cartes bancaires sont autorisées pour payer sur les sites olympiques. Du 26 juillet au 8 septembre, il sera donc impossible aux détenteurs d'une autre carte bancaire que Visa de payer quoi que ce soit par ce biais.

PUBLICITÉ

Pour remédier à la situation, les distributeurs automatiques de billets seront la seule solution. Contacté par RMC Conso, le service de presse de Paris 2024, qui organise les Jeux, annonce qu'il y aura "au moins" un distributeur de billets par site.

· Des tickets de métro à 4€

Entre le 20 juillet et le 8 septembre, les prix des transports en commun d'Île-de-France vont drastiquement augmenter. De 2,15 euros, le ticket T+ à l'unité va quasiment doubler pour coûter 4 euros. Le carnet de dix tickets (10 T+) passe lui de 17,35 euros à 32 euros.

Quant au forfait semaine (pass 7 jours), le prix va plus que doubler, en passant de 30,75 euros à 70 euros. Seul le prix du forfait jour va baisser, passant de 20,60 euros à 16 euros. Selon vos déplacements, il est conseillé de s'équiper en tickets avant l'entrée en vigueur de ces hausses.

· L'arnaque aux faux billets gratuits pour les cérémonies

C'est ici aussi une arnaque connue, mais qui prend cette fois des airs de JO. On vous informe que vous avez gagné des places gratuites pour assister à une cérémonie d'ouverture ou de clôture d'une des deux compétitions, une seule action est requise: partager ses données bancaires et payer le frais de port desdits billets. Au final, vous ne recevrez jamais vos invitations.

PUBLICITÉ

"Une fois les données enregistrées, les personnes sont abonnées d’office, sans leur autorisation et sans être mises au courant, à des sites de promotions payants (près de 40 euros tous les 15 jours)", explique à l'association de consommateurs CLCV Jean-Jacques Latour, spécialisé en cybersécurité.

· Achetez des billets à travers le circuit officiel

Un billet unique, officiel et sécurisé, voilà ce que promet l'organisation de Paris 2024 pour toutes les personnes qui passent par la billetterie officielle des Jeux. Les personnes qui se hasardent à ne pas passer par le vendeur exclusif risquent de payer un billet à un prix largement supérieur à sa véritable valeur, d'acheter un faux billet ou un billet électronique revendu plusieurs fois. Le risque final étant de se voir refuser l’accès aux épreuves.

À noter que ce lundi, l'UFC-Que Choisir a alerté les détenteurs de billets qui ne possèdent pas de téléphone assez récent. En effet, certains modèles trop anciens ne permettent pas de télécharger l'application officielle pour utiliser ou revendre ses billets. Il est donc conseillé de vous assurer en amont que votre mobile vous permettra d'accéder à la compétition le jour J.

· Attention au phishing

Aussi appelée "phishing", cette arnaque reste "le premier vecteur d’attaque pour vous dérober des informations personnelles, vous attirer sur des sites internet frauduleux ou vous inciter à installer un virus", explique cybermalveillance.gouv.fr.

PUBLICITÉ

Selon le site gouvernemental spécialisé en sécurité informatique, les escroqueries de ce genre ne vont pas disparaître en période de Jeux. Si un organisme vous contacte, en se réclamant du CIO ou d'un organe lié à la compétition sportive, et vous réclame des informations personnelles, il est conseillé de ne pas répondre.

Article original publié sur RMC Sport