Et si une motion de rejet venait à sauver Michel Barnier ?
Le gouvernement pourrait être sauvé in extremis. Alors que l'étau de la censure se resserre sur Michel Barnier, avec l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) prévu ce lundi 2 décembre – dont le texte est critiqué à droite comme à gauche –, le Premier ministre pourrait obtenir un sursis grâce aux socialistes. Selon Jérôme Guedj, les députés du PS ont déposé une motion de rejet préalable, qui sera examinée ce lundi à 15 heures, avant le PLFSS.
Elle sera défendue par le président du groupe, Boris Vallaud, pour « défendre solennellement [leur] position ». « Nous proposons à tout le monde de rejeter ce texte […] On repart en nouvelle lecture et donc dans une possibilité de négociations », a plaidé Jérôme Guedj, ce dimanche 1er décembre, sur BFMTV.
« Il n'y aura pas de 49.3 et il n'y aura pas de motion de censure » si elle est adoptée. Selon le député, le gouvernement aura ainsi « jusqu'à jeudi minuit », pour « faire ce qu'il n'a pas voulu faire dans les deux mois qui précèdent ».
Sursis de trois jours
Le règlement de l'Assemblée nationale prévoit en effet la possibilité pour les députés de voter une motion de rejet préalable avant le début de la discussion d'un texte en séance publique. « Dans cette phase d'examen peut s'intercaler la discussion d'une motion de rejet préalable, dont l'adoption, d'ailleurs exceptionnelle, a pour effet d'entraîner le rejet du texte avant même que ne s'engage son examen détaillé », précise le site de l'A [...] Lire la suite