Un an après la mort de Mahsa Amini à Téhéran, le 16 septembre 2022, de nombreux Iraniens ont fui à l'étranger pour échapper aux sanctions dirigées contre eux après la répression des manifestations. Une partie s’est installée au Kurdistan irakien et certains ont rejoint les rangs des groupes d’opposition iraniens armés. Entre colère et espoir, tous les exilés vivent dans l’attente d’un changement pour pouvoir retourner un jour dans leur pays. Reportage de notre correspondante Marie-Charlotte Roupie.

À 29 ans, Massoud a laissé derrière lui sa vie à Téhéran. Traqué par le régime iranien pour sa participation aux manifestations qui ont suivi la mort de Mahsa Amini, il vit aujourd'hui à Erbil, au Kurdistan irakien.

"Je suis convaincu que la révolution arrivera un jour ou l’autre en Iran. Le mouvement va continuer, une révolution en Iran est inévitable", assure-t-il.

D'autres réfugiés ont fait le choix de rejoindre les rangs des groupes armés kurdes d’opposition, actifs depuis 40 ans. C’est le cas d'Ali, qui assure vouloir "prendre sa revanche" sur le régime iranien.

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