Mort d’Émile : la randonneuse qui a découvert le crâne livre son témoignage

Un camion de l'identification criminelle monte sur la route du Haut Vernet, le 1er avril 2024.   - Credit:Durand Thibaut / ABACA
Un camion de l'identification criminelle monte sur la route du Haut Vernet, le 1er avril 2024. - Credit:Durand Thibaut / ABACA

L'enquête sur la disparition du petit Émile a connu une large avancée après la découverte fortuite d'une randonneuse. Huit mois après que le garçon s'est volatilisé du Haut Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), Sadia, comme à son habitude, part en balade sur un sentier du village, malgré du « sirocco ». Mais, ce jour-là, le samedi 30 mars, elle découvre le crâne du petit garçon au détour d'un chemin sur une zone escarpée, à environ 25 minutes à pied du Haut Vernet.

« En plein milieu du sentier, il y a le crâne. Il est blanc, tout blanc, immaculé », raconte-t-elle au micro de RTL. « Je tremble, je le regarde et je dis “ça, c'est le petit, c'est le crâne du petit”. Je ne sais pas pourquoi, mais j'en suis sûre », se remémore-t-elle. Elle décide alors de ne pas le laisser là, à cause du vent. « Le vent souffle, il va disparaître car, malgré tout, le crâne était très léger », se souvient-elle.

Par peur que personne ne le retrouve, Sadia se souvient s'être dit « débrouille-toi, prends-le ». La sexagénaire sort alors un sac plastique de son sac à dos et emballe le crâne avant de rentrer chez elle pour appeler la gendarmerie, et se dit qu'« enfin les parents d'Émile vont pouvoir l'enterrer et commencer le deuil ».

« Accusée d'avoir tué l'enfant »

La découverte de Sadia a complètement relancé l'enquête. Sur place, après avoir interrogé la randonneuse, les gendarmes mettent la main sur d'autres ossements ainsi que sur un tee-shirt, une chaussure et une culotte. Depuis, la s [...] Lire la suite