"Si on monte en L1, avec la famille Arnault, Jean-Bouin sera plein", le président du PFC confiant pour séduire un nouveau public

C’est désormais officiel, la famille Arnault, par ailleurs propriétaire du groupe LVMH, est entrée en négociations exclusives avec Pierre Ferracci pour le rachat du Paris FC. Une arrivée alléchante dans un football français qui peine parfois à attirer de très grands investisseurs. Le fameux deuxième grand club à Paris est-il en train de voir le jour?

"Ils ont de grosses ambitions, mais ils ne brûleront pas les étapes. L'objectif est de monter en Ligue 1, c'est essentiel", a commenté Pierre Ferracci, ce jeudi, dans l’After Foot. "La famille Arnault ne rêve pas de concurrencer le PSG et de remporter immédiatement la Ligue des champions." Les moyens seront toutefois là et les objectifs élevés à terme. Parmi ceux-ci, se posera la question du public à conquérir.

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Car si le PFC joue la montée depuis plusieurs saisons, les travées de Charléty sonnent creux, hormis ces dernières saisons lorsqu’un club plus populaire affronte la formation parisienne (Saint-Etienne, Bordeaux, Lens…). Sur les trois dernières saisons, le PFC affiche des moyennes de 4.030, 5.554 et actuellement de 5.600 spectateurs. Et ce, malgré la gratuité lancée en cours de saison passée.

Le Paris FC se dirige vers Jean-Bouin

"Comment séduire le public? Il y a pas mal d'exemples, notamment en Italie. Le modèle de l'Atalanta est très intéressant. Si on monte en L1, avec la famille Arnault, Jean Bouin sera plein. Aucun souci", assure Ferracci. "Il faut que la colonne vertébrale francilienne soit forte, en étant ouverts. L'identité ne sera ni celle du Red Star ni celle du PSG. On a une culture de formation. On a fait l'opération de gratuité. On aura des tarifs attractifs. Chez nous, le foot est ouvert à tous. Le foot est devenu très cher aujourd'hui, devant la télé et dans les stades. On aura un foot accessible avec une identité forte. Je n'ai rien contre le PSG mais on n'aura pas la même stratégie."

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Si la question du prochain stade du PFC n’est pas encore totalement tranchée, le club parisien se dirige donc vers Jean-Bouin pour le prochain exercice. "On est en négociations compliquées avec le Stade Français pour Jean-Bouin. Il faut trouver l'équilibre. La négociation commence à peine", explique Ferracci. "On paiera le juste prix. Pas tout et n'importe quoi. Il faudra changer la pelouse. Ça fera du bien aux rugbymen." Un stade d’une capacité de près de 20.000 personnes. Il faudra donc vite trouver un public pour le Paris FC nouvelle version.

Article original publié sur RMC Sport