Mercato: Rennes cible Rudi Garcia, Julien Stéphan très proche de la sortie
Les heures de Julien Stéphan sur le banc rennais sont comptées. Selon RMC Sport, l’entraîneur pourrait être démis de ses fonctions ce lundi ou mardi après la claque reçue à Auxerre (4-0), dimanche lors de la 10e journée de Ligue 1. L’ampleur de la défaite ne laisse plus vraiment le choix aux décideurs bretons en quête de son successeur.
Tudor pas dans la course
Selon des informations de L’Equipe confirmées par RMC Sport, Rudi Garcia est une piste. Le technicien français, passé par Lille, Marseille ou Lyon, est libre depuis son éviction de Naples en novembre 2023, seulement cinq mois après son arrivée. Il connaît bien le directeur sportif rennais, Frédéric Massara, qu’il a côtoyé lors de son passage à l’AS Rome (2013-2016).
En revanche, Igor Tudor ne devrait pas être le successeur de Stéphan sur le banc breton. Le Croate, passé sur le banc marseillais en 2022-2023, veut rester en Italie après avoir démissionné de son poste à la Lazio Rome en juin dernier. Il présente aussi un profil trop volcanique qui ne correspond pas à ce que le club cherche. Patrick Vieira, sans poste depuis son éviction de Strasbourg l’été dernier, se serait proposé. La piste a été étudiée mais elle n’est pas prioritaire à Rennes.
Après un premier passage (2019-2021) marqué par la victoire en Coupe de France (2019) et des succès de prestige en Ligue Europa (contre le Betis Séville et Arsenal, notamment), Julien Stéphan est revenu à Rennes en novembre 2023 en remplacement de Bruno Genesio mais avait échoué à qualifier le club pour la Coupe d’Europe. Avec seulement trois victoires et onze points, Rennes vit un début de saison très en-deça des attentes après un mercato très agité (11 arrivées, 17 départs).
"Moi, j’ai l’énergie pour continuer, comme ça j’anticipe peut-être une question", a-t-il assuré dimanche. "J’ai de l’énergie pour me battre, de l’énergie pour tout mettre en œuvre pour faire progresser cette équipe." Il avait botté en touche sur les risques d’une éviction. "Ce n’est pas à moi de répondre à ça. Je n’ai pas ces clés là, ce ne sont pas les miennes. Je vous parle de mon état d’esprit, de ce que j’ai en tête. Le reste, ce n’est pas ma responsabilité."