Matchs fous, cris de joie et (petite) déception, Djelika Diallo médaillée au bout de la nuit

Djelika Diallo a vécu une sacrée journée ce vendredi 30 août au Grand Palais. Médaillée d’argent après trois combats dantesques, l’athlète française inscrite en para-taekwondo dans la catégorie K44 des moins de 65 kilos a fait vibrer la capitale et offert des moments forts en émotion au public. Il faut dire que Djelika Diallo a bien failli dire adieu à son rêve olympique dès les quarts de finale. Lorsqu’elle entre sous la verrière de l’illustre monument parisien, aux alentours de 14 heures 30, la jeune femme de 19 ans est accueillie sous les encouragements de la foule. Les Français, bien sûr, qui répondent présent comme toujours, mais aussi des supporters ouzbeks qui fêtent à l’instant la qualification de leur champion Javokhir Alikulov chez les hommes.

Tambours et trompette résonnent à tout rompre dans l’enceinte du bâtiment alors que Djelika mène son match. Mais celle qui débuté le taekwondo il y a seulement cinq ans est à deux doigts de l’élimination lorsque la Danoise Lisa Den Kjaer prend la tête à quelques secondes de la fin. Ni une ni deux, la tricolore égalise au buzzer et prolonge le suspense jusqu’à l’épreuve de la mort subite. Djelika doit marquer deux points pour l’emporter. Défi gagné. Envahie par l’émotion, elle tombe dans les bras de sa coach, Haby Niaré, qui a déjà fêté le bronze jeudi de sa protégée afghane membre de l’équipe des réfugiés Zakia Khudadadi. Entre rire et larmes, entre pas de danses et remerciements au public, Djelika célèbre sa qualification...


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