Manizha, Yulduz, Fariba et Kimia : elles ont fui l’Afghanistan pour réaliser leur rêve d’Olympe

Elle a risqué sa vie et celle de sa famille, fuit son pays et caché son pays pour réaliser son rêve, celui de participer aux Jeux olympiques. Cette histoire, c’est celle de Manizha Talash et de bien d’autres citoyens Afghan, qui se sont battus pour concourir à Paris sous la bannière d’un autre pays que le leur, désormais aux mains des Talibans.

Auprès de la BBC, Manizha Talash explique ainsi avoir fait ses premiers pas de breakdance au Superiors Crew de Kaboul, alors considéré comme le centre pionnier du hip-hop et du breaking du pays, alors qu’elle était adolescente. Seule femme parmi des dizaines d’hommes, la jeune femme s’est malheureusement rapidement sentie en danger. « Tout le monde me jugeait… mes proches disaient des choses dans mon dos et se plaignaient à ma mère », se souvient-elle.

Entre 2020 et 2021, une voiture piégée a explosé devant le Superiors Crew de Kaboul, le père de Manizha Talash a été enlevé par des insurgés, puis le centre d’entraînement de la break-danseuse visé par un projet d’attentat. La jeune femme a alors changé son nom de famille et arrêté de pratiquer son sport en espérant que cela protégerait les siens. Mais les Talibans sont revenus au pouvoir et le monde de Manizha, comme celui de toutes les femmes et filles afghanes, a commencé à se rétrécir.

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