Manchester City: Bernardo Silva, Mahrez et Sterling ont "prêté de l’argent" à Benjamin Mendy pour payer ses frais de justice et sa pension alimentaire

Après l’opprobre, le tribunal et la mise à l’écart, Benjamin Mendy demande réparation. Jugé non coupable des accusations de viols et d’agressions sexuelles contre lui, le latéral gauche de 30 ans réclame aujourd’hui plus de 13 millions d’euros de salaires impayés à Manchester City, son ancien club, qui l’a sanctionné durant son procès. L’international français (10 sélections), sous contrat avec Lorient (Ligue 2), assure que les Skyblues ont cessé de le rémunérer à partir de sa première inculpation en septembre 2021.

En plus de son salaire mensuel, le contrat de Mendy prévoyait un bonus d’1 million d’euros s’il jouait au moins 60% des matchs de son équipe, un autre prime d’1 million d’euros si Manchester City se qualifiait en Ligue des champions et un versement annuel d’1,5 million d’euros pour sa société de droit à l’image.

Son agent l’a aussi soutenu financièrement

Privé de ses revenus, Benjamin Mendy s’est rapidement retrouvé en difficulté financière durant son procès, qui s’est étalé sur de longs mois. Il a notamment dû vendre son manoir situé dans le Cheshire, au nord-ouest de l’Angleterre. Selon The Telegraph, dans une déclaration écrite jointe à son dossier, le champion du monde 2018 explique que son agent Meïssa N’Diaye a pris en charge une partie de ses frais de justice.

Certains de ses coéquipiers à City l’ont également soutenu en mettant la main à la poche. "J’ai eu du mal à payer la pension alimentaire de mes enfants, je me sentais très mal. Raheem Sterling, Bernardo Silva et Riyad Mahrez m’ont prêté de l’argent pour m’aider à payer les frais de justice et subvenir aux besoins de ma famille", assure l’ancien défenseur de l’OM et Monaco.

Mendy assure que d'autres joueurs de City participaient à ses soirées privées

Pour plaider sa cause, Benjamin Mendy affirme par ailleurs que plusieurs de ses coéquipiers à Manchester City, dont le capitaine de l’époque, ont participé à ses soirées festives organisées durant la pandémie de Covid, en buvant de l’alcool et en ayant des relations sexuelles avec des femmes. Une manière pour le natif de l’Essonne de montrer qu’il a été victime d’un traitement de défaveur de la part de son ancien club. S’il reconnaît que ses agissements ont pu être répréhensibles, il estime avoir été le seul joueur à en subir les conséquences, de manière injuste à ses yeux.

Article original publié sur RMC Sport