Lukaku, KO technique
Entré en cours de seconde période pour faire basculer les événements en faveur de l'Inter, Romelu Lukaku sort de cette finale de Ligue des champions comme le grand malheureux, après avoir eu plusieurs occasions de ramener son équipe à hauteur. À l'image de sa saison, finalement.
S’il y a bien un homme qui aura du mal à trouver le sommeil en ce samedi soir et sans doute même pour les nuits suivantes, il s’agit de Romelu Lukaku. Majoritairement utilisé en tant que joker cette saison à l’Inter, le Belge aurait pu enfiler le costume de héros à Istanbul, et laisser une empreinte à vie dans les mémoires des supporters intéristes s’il était parvenu à faire pencher en faveur des Nerazzurri une finale au couteau face à Manchester City (1-0). Entré peu avant l’heure de jeu à la place d’un Edin Džeko globalement discret, Lukaku n’a finalement pas réussi grand-chose dans ce qui devrait constituer le dernier match de sa carrière sous ce maillot et repensera même à plusieurs situations qu’il aurait pu (voire dû) convertir. Notamment cette tête sauvée miraculeusement par Ederson à deux minutes du terme du temps réglementaire. Cruel pour l’attaquant, qui aura donc fini sur une fausse note un exercice dont il ne retiendra que peu de bons souvenirs.
Ederson l’a dégoûté
D’abord envoyé sur le pré pour faire le sale boulot, à savoir harceler les défenseurs de Manchester City à chaque relance, Lukaku a vu son rôle évoluer une dizaine de minutes après son entrée en jeu, lorsque Rodri a mis les Skyblues devant d’une jolie frappe. Instantanément, l’Inter a joué plus haut, s’est forcée à sortir et à envoyer son attaquant belge au mastic. Avant l’unique but du soir, Lautaro Martínez avait déjà oublié de servir en retrait son compagnon offensif. Après le pion, Federico Dimarco était à deux doigts d’égaliser, mais son coup de tête a malheureusement rebondi sur la jambe du Belge. Plus tard encore, l’Anversois butait une première fois sur Ederson d’une frappe molle, avant que le portier brésilien ne le dégoûte pour de bon à quelques instants du terme. Mis dans les meilleures dispositions par Robin Gosens, Lukaku n’est pas parvenu à placer sa tête ailleurs que sur le gardien adverse. Une occasion en or laissant ses coéquipiers la tête dans la pelouse, comme s’ils avaient compris que rien ne pouvait arriver à un Manchester City pourtant loin d’être grandiose, à des années-lumière du niveau affiché au match retour contre le Real Madrid (4-0) en demi-finales.…
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