Luka Elsner : "On a clairement dépassé nos attentes"
Fin 2020, l’entraîneur franco-slovène était viré par Amiens et quittait la France après une première expérience mitigée. Revenu cet été, au Havre, dans les valises de Mathieu Bodmer, il savoure : le HAC est leader de Ligue 2 et brille par son projet de jeu positif. L’heure est à un premier bilan, forcément très riche.
Que connaissiez-vous du Havre avant le mois de juin dernier ?
Comme j’ai grandi en France, j’ai vu Le Havre en D1 dans les années 1990. Mon père a aussi affronté le HAC quelquefois, donc, au-delà de son statut de club doyen en France, ce n’était évidemment pas un club inconnu à mes yeux. Il y avait aussi ce côté club formateur fort, reconnu en France, mais aussi à l’étranger. Avant d’être contacté par le club, c’est ça qui me venait tout de suite à l’esprit.
Vous aviez quitté la France en septembre 2020 après une saison en Ligue 1 avec Amiens, puis quelques matchs de Ligue 2. Y avait-il une idée de revanche au moment de revenir ?
Pas du tout. J’ai simplement été séduit par un projet qui semblait bien correspondre à ce que je suis et à ce que je sais faire. J’ai aussi été attiré par des personnes, notamment Mathieu Bodmer. Sur le papier, j’ai rapidement eu le sentiment de disposer des bonnes ressources pour pouvoir être performant au service du club. Mes questions étaient là : qu’est-ce que je peux apporter ? Quel type de projet essayons-nous de construire ? Je suis un coach qui aime bien entraîner, développer des joueurs, et le contexte semblait parfait pour ça. Après, c’est sûr que je voulais revenir en France. Mon attache à ce pays est immense.